dans des trous, sous les rives; et que les autres vivent dans
la mer.
E S P E C E S .
1. Écrevisse homard. Astacus marinus.
A - rostro utroque latere subtridentato ; manibus interno la-
tere dentibus crassis.
Cancer gammarus. Lin. Astacus marinus. Fab. suppl.
p. 4°6.
Herbst. cane. tab. n5. Astacus marinus. Lat. gen. i. p. 5 t.
Penn. zool. brit. vol, 4- tab. 10. fig. a i.
Habile l’Océan Européen. Espèce fort grande , non rare, et que
l ’on sert fréquemment sur nos tables.
2. Écrevisse de rivière. Astacus flu.wiatilis.
■ A- rostro utroque latere subunidentato ; manibus interno
latere muticis, obsolète granulatis.
Cancer astacus. Linn. Astacus fiavialilis. Fabr. suppl.
p. 4°6.
L ’écrevisse. Geoff. a. p. 666. n.° p
Penn. Zool. brit. 4- t. i 5. f. 27.
AstacusJluuiatilis. Latr. gen. i. p. 5i.
Habite les rivières de l’Europe. Commune. On la sert sonvent
sur nos tables.
L’Astacus Bartonii, Fab. p. 4°7 * vit dans les eaux douces
de l’Amériqoe septentrionale , et paraît se rapprocher beaucoup
de la nôtre.
3. Ecrevisse de Norwège. Astacus Norwegicus,
A . thorace antrorsîim aculeato ; manibus prismaticis .• an~
gulis spinosis.
Cancer norwegicus. Lin. Astacus norwegicus. Fab. suppl.
407.
Herbst. cane. tab. 26. f. 3. Penn. Zool. brit. 4- 1. 12. f. 24.
Séba, Mus. 3. tab. ai. £ 3. JSephrops norwegicus. Leach.
Habite la mer de Norwège.
Etc.
T H A L A S S I N E . ( T h a l a s s i n a . )
Antennes comme dans les écrevisses ; mais le pédoncule
des latérales nautique. Bec du test fort court.
Corps allongé. Queue longue, étroite, subcylindrique ,
presque nue; à nageoire terminale petite, ayant ses lames
latérales étroites, non divisées. Dix pattes : les quatre
antérieures didactyles. La première paire fort grande.
Antennoe ut in asf.acis ; at pedunculus lateralium
muticus. Testas rostrum anticum breve.
Corpus elongatum. Cauda longa, angusta, subey-
lindrica j nudiuscula ; pinnânatatoriâ terminaliparva :
lamellis lateralibus angustis , indivisis. Pedes decem :
anticis quatuor didactylis, primi paris majoribus.
O B S E R V A T I O N S .
Quoique la ebalassine soit très-voisine des écrevisses par
ses rapports, sa queue longue, étroite et presque nue, la
rend si singulière, que M. Latreille l’en a distinguée comme
genre, surtout n’ayant que quatre pattes didactyles; elle
semble faire la transition aux paguriens. M. Latreille rapporte
à ce genre, ceux que M. Leach a désignés sous les noms de
gebia, cailianassa et axius.
E S P E C E .
1. Thalassine scorpionide. Thalassina scorpionides.
Latr. gen.-1. p. 5a.
A n astacus Scaber? Fab. suppl. p. 407.
Habite.........Se trouve dans la collection du Muséum.