
 
        
         
		dans  la  terre  un  nid  cylindrique  fermé  par  un  opercule. 
 Pa lpi  exserti j   elongati „  pediformes  ,  ad  apicem  
 maxiUarum  inserti.  Mandibuloe  margine  supero  in  
 rastellum dentato : unguia  termtnaU  subtils  aut  infero  
 latere  injlexd.  Maxilice  duce  elongatæ.  Labium  minimum. 
   Oculi  octo. 
 Habitus  aranearum.  Pedes  octo.  Tarsorum  palpo-  
 -rumque apices scopulis nullis.  Sub  terra  nidum  cylin -  
 dricum operculo  clausum struent. 
 e i i S E R T A T I O H S . 
 Je partage l’opinion  d’Olivier,  et je pense que les mygales  
 ,  qui  sont  des  aranéides  mineuses  ou cuniculaipes,  doivent  
 constituer un genre particulier ;  le  caractère  et  les  habitudes  
 de  ces  aranéides  autorisant cette  distinction.  Leurs  
 palpes  sont  plus  longs ,  plus  pédiforxnes  que  ceux des avi-  
 culaires. La  première pièce de  leurs mandibules  a  son  sommet  
 denté en forme de rateau,  ce  que  les  aviculaires n’offrent  
 point.  Enfin,  les  mygales  se creusent dans  la  terre,  
 des  galeries  ou  des  nids  cylindriques,  qu’elles  tapissent  
 d’une  couche  de soie  ,  et en ferment  l’entrée  par  un  opercule  
 qui adhère  d’un côtéj  comme par une  charnière. Elles  
 en sortent pour chasser et attraper leur proie» 
 E S P È C E S . 
 i.  Mygale maçonne.  Mygale  coementaria. 
 ]ŸÎ. obscure ferruginea  ;  mandibulis nigricantibus : dcntibu s  
 quinque elongatis  validis.  OliV, 
 Mygale  coementaria.  Lat.  gen.  i .p.  84.  {Oculi,  t.  3 .  h  2.}  
 Ejusd.  Hist.  nat.  ,  etc. vpl.y.p.  i64»pl.'63.  f.  J— Ç.'j  u  , 
 Walcfe.  Tableau des  ar. p.  5.  • 
 Oliv. Encycl.  vol. g.  p.  86. 
 Habite le midi de la  France. 
 3.  Mygale  pionnière.  Mygale fodiens. 
 M.  obscure  brunnea ;  mandibulis denlibus  quatuor  brevi-  
 bus inoequalibus.  Oliv. 
 Mygale Sauvagesii.  Lat.  gen.  1.  p.  84. 
 Ejusd. Hist.  nat.,  etc. 7.  p.  i65.  pi- 63. f.  7.  10. 
 Mygale pionnière. Walck.  Tableau des ar. p.  5. 
 Oliv. Encycl.  n.° 2. 
 Habite  en Italie et en Corse. 
 Etc. Voyez  Olivier  et  M.  Walcknaer pour  trois autres especes. 
 A V I C U L A I R E .   ( A v i c u t e r i a . ) 
 Palpes  saillans,  plus  courts  que  les  pattes,  insérés  a  
 l’extrémité  des  mâchoires.  Mandibules  sans  rateau,  
 ayant  leur  crochet  fléchi  en  dessous  ou  sur  le  coté  inferieur. 
   Deux  mâchoires.  Lèvre  inférieure  presque  nulle.  
 Huit yeux,  disposés  en  croix  de  Saint-André. 
 Corps  très-grand  ,  ayant  le  port  des  araignées.  Huit  
 pattes  fortes  :  le dernier  article  de  leurs tarses  ayant  une  
 brosse  tomenteuse sous  son  sommet. Elles se retirent  dans  
 diverses  cavités  qu’elles  rencontrent. 
 Pa lpi  exsertiy pedibus breviores,  ad apicem maxil-  
 larum  insçrti.  Mandibuloe rastello nullo  :  unguia  term 
 in â t  subtils aut  infero  latere inflexâ.  Mcixillce  duce.  
 Labium  subnullum.  Oculi octo  situ  crucem Hndroeam  
 simulantes. 
 Corpus  maximum y  aranearum  habita.  Pedes  octo  
 'validi;  tarsorum  articulo  ultimo  scopula  tomen-  
 tosa  infra  apicem  instructo.  In  cavitates  varias  sece-  
 dunt. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Sous  plusieurs  rapports,  les àvieulctires  se  rapprochent  
 des  mygales  ,  et  néanmoins  nous  croyons  qu’il  eîst  conve