Tolyxenus lagurus. Lair. gen. i. p.77.'
Habite en Europe , sous les vieilles écorces.'
I U L E . (Iu lu s . )
Antennes courtes, submoniliformes , un peu plus
épaisses vers leur sommet ; à sept articles. Deux mandibules
à sommet tronqué, muni de dents cornées. Point
de palpes. Lèvre inférieure aplatie, à bord supérieur subcrénelé
par des tubercules.]
Corps allongé , cylindracé, crustacé ; à segmens transverses
nombreux, étroits et lisses. La plupart des segmens
portent chacun deux paires de pattes.
Antennoe brèves , submoniliformes versus apicem
paululo crassiores ; articulis septem. Mandibuloe duæ
apice truncato-dentatoe, cornece. P a lp i nulli. Labium
planulatum, margine supero tuberculis subcrenatum.
Corpus élongatum, cjlindraceum, crustaceum ; seg-
mentis transversis numerosis angustis a loevibus. Segmenta
pleraquë ietrapoda sunt.
O B S E R V A T I O N S .
Les rapports des iules avec les scolopendres sont si marqués
que de tout temps les naturalistes les en ont rapprochées
en les plaçant dans la même famille. Elles y forment
néanmoins, avec la polyxène et les gloméris , une-division
particulière très-distincte , les animaux de cette division
n’ayant point leur lèvre inférieure armée de deux crochets
en pince, comme les scolopendracées. Leurs antennes
d’ailleurs n’ont que sept articles, et ne sont point sétacées
ou en alêne comme celles des scolopendres. Commeles iules
n’offrent point de mâchoires libres, on pense que ces
parties sont réunies a la lèvre inférieure.
Les iules ont généralement le corps crustacé, et , dans
leurs développemens, acquièrent plus d’anneaux et plus
de pattes. Quoique assez agiles dans lés mouvemens de
leurs pattes, elles ne marchent qu’avec beaucoup de lenteur
, parce que ces pattes sont très-courtes. Les premiers
et les derniers segmens de leur corps ne portent chacun
qu une paire de pattçs , et même, dans les mâles , le
septième segment n’en a aussi qu’une paire ; parce que,
selon les observations *de M. LatreÜle, la place de la
deuxième paire est occupée par l’organe sexuel. Lorsque
ces animaux marchent, .leurs pattes agissant successivement,
leur font exécuter une ondulation non interrompue
, comme s’ils rampaient à la manière des serpens.
La plupart des iules sont terrestres , vivent sous les
pierres, sous les écorces , etc. Elles se nourrissent de petits
insectes , de substances végétales, de fruits y surtout les
petites espèces.
Toutes les iules ont le corps allongé, linéaire, et se
roulent en spirale dans le repos ; mais, dans les unes , le
corps est cylindracé et sans angles ; tandis que , dans d’autres
, il est aplati sur les côtés inférieurs , offrant en dessus
un rebord anguleux qui règne" dé” chaque côté dans la longueur
de ce corps. Ces dernières forment le genre polydème
de M. Latreille.
E S P E C E S .
Corps cylindracé, immarginë.
x. Iule gigantesque. Iulus maximas.
I ■ fluvescens , maximus5 pedibus utrinque 13 j
iulus maximus. Lin. Fat. ent. a.p. 396.
Margr. Bras. p. a55.
Habite l ’Amérique méridionale. Sept à huit pouces de lon-j
gueur,Les anneaux sont bruns postérieurement.
2. Iule des sables. Iulus sabulosus.
I. fusco-cinereus-, lineis duabus longitudinalibüs dorsalibus
rufescentibus ; pedibus utrinque 120.