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 Habite  en Europe  ,  sous les  vieilles  écorces.' 
 I U L E .   (Iu lu s .  ) 
 Antennes  courtes,  submoniliformes  ,  un  peu  plus  
 épaisses  vers leur sommet  ;  à sept  articles.  Deux mandibules  
 à  sommet  tronqué,  muni  de  dents  cornées.  Point  
 de  palpes. Lèvre inférieure aplatie,  à bord supérieur  subcrénelé  
 par  des  tubercules.] 
 Corps allongé ,   cylindracé,  crustacé ;  à  segmens  transverses  
 nombreux,  étroits  et  lisses.  La  plupart  des  segmens  
 portent  chacun deux  paires  de pattes. 
 Antennoe  brèves ,  submoniliformes  versus  apicem  
 paululo  crassiores ;  articulis  septem. Mandibuloe  duæ  
 apice  truncato-dentatoe,  cornece.  P a lp i nulli.  Labium  
 planulatum,  margine  supero  tuberculis  subcrenatum. 
 Corpus élongatum, cjlindraceum,  crustaceum ;  seg-  
 mentis  transversis  numerosis  angustis a  loevibus.  Segmenta  
 pleraquë ietrapoda sunt. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Les  rapports des  iules avec les scolopendres sont  si marqués  
 que de tout temps les naturalistes les en  ont rapprochées  
 en  les  plaçant  dans  la  même  famille.  Elles  y   forment  
 néanmoins,  avec  la  polyxène  et  les  gloméris  ,  une-division  
 particulière très-distincte  ,  les  animaux de cette  division  
 n’ayant point  leur  lèvre inférieure armée de deux crochets  
 en pince,  comme les  scolopendracées.  Leurs antennes  
 d’ailleurs  n’ont que sept  articles,  et  ne  sont  point  sétacées  
 ou en alêne comme  celles des scolopendres. Commeles  iules  
 n’offrent  point  de  mâchoires  libres,  on  pense  que  ces  
 parties  sont réunies a la  lèvre  inférieure. 
 Les  iules  ont  généralement  le  corps  crustacé,  et  ,  dans  
 leurs  développemens,  acquièrent  plus  d’anneaux  et  plus  
 de  pattes.  Quoique  assez  agiles  dans  lés  mouvemens  de  
 leurs  pattes,  elles  ne marchent  qu’avec  beaucoup  de  lenteur  
 ,  parce que  ces  pattes  sont  très-courtes.  Les premiers  
 et  les  derniers  segmens  de  leur  corps  ne  portent  chacun  
 qu une  paire  de  pattçs  ,  et  même,  dans  les  mâles  ,  le  
 septième  segment  n’en  a  aussi  qu’une  paire ;  parce  que,  
 selon  les  observations  *de  M.  LatreÜle,  la  place  de  la  
 deuxième  paire  est  occupée  par  l’organe  sexuel.  Lorsque  
 ces  animaux  marchent,  .leurs  pattes  agissant  successivement, 
   leur  font  exécuter  une  ondulation  non  interrompue  
 ,  comme  s’ils  rampaient à la manière  des  serpens. 
 La  plupart  des  iules  sont  terrestres  ,  vivent  sous  les  
 pierres,  sous  les  écorces  ,  etc.  Elles  se  nourrissent  de petits  
 insectes  ,  de  substances végétales,  de  fruits y surtout les  
 petites  espèces. 
 Toutes  les  iules  ont  le  corps  allongé,  linéaire,  et  se  
 roulent  en  spirale  dans  le  repos ;  mais, dans  les  unes  ,  le  
 corps est  cylindracé et  sans  angles  ;  tandis que ,  dans d’autres  
 ,  il  est aplati  sur les côtés  inférieurs ,  offrant en  dessus  
 un rebord  anguleux  qui  règne" dé”  chaque côté dans  la longueur  
 de ce  corps. Ces dernières forment le genre polydème  
 de M.  Latreille. 
 E S P E C E S . 
 Corps  cylindracé,  immarginë.  
 x.  Iule  gigantesque.  Iulus maximas. 
 I ■ fluvescens ,  maximus5  pedibus  utrinque  13 j 
 iulus maximus.  Lin.  Fat. ent.  a.p. 396. 
 Margr.  Bras.  p.  a55. 
 Habite  l ’Amérique  méridionale.  Sept  à  huit  pouces  de  lon-j  
 gueur,Les  anneaux sont bruns postérieurement. 
 2.  Iule des  sables.  Iulus  sabulosus. 
 I.  fusco-cinereus-,  lineis duabus  longitudinalibüs dorsalibus  
 rufescentibus  ; pedibus  utrinque  120.