
 
        
         
		5,  Spirorbe  tricosfale.  Spirarbis fricostalis. 
 i5\  testa anfractibus subdiscoideis ;  costis  tribus  rotu ndalis ;  
 aperturd siibrotunds. 
 Mus. n.° 
 Habite  la  Nouvelle Hollande,  an  port  du  Eoi Georges.  On en  
 trouve  une  presque  semblable,  dans la  Manche,  près  du  
 Croisic. M. Ménard. 
 (>.  Spïrorbe  conoïde.  Spirorbis  conoidea. 
 .  ..  ■  '  -  i  \ 
 A.  testa  m  discum  conoideum  contortd; anfractibus  conti-  
 guïs  :  ultimo  antice  disjuncto. 
 Habite....  Fossile  de  Grignon. .Mus..  n.D 
 Etc.  Voyez  le  Spirorbis  transversus.  Dand.  reç.  p.  
 f.  a6. ag. 
 S E R P U L E .  (Serpula.) 
 Corps  tubicolaire  ,  allongé,  on  peu  déprimé  ,  atténué  
 postérieurement  ;  à  segmens  nombreux  et  étroits.  De  
 petits faisceaux de soiessubulées sur un seul  rang de çhaque.  
 côté,  et  des  soies  à  crochets. 
 Deux  branchies terminales,  en  éventail*  fendîtes  profondément  
 chacune en digitations  très-menues,  pennacées  
 ou  plumeuses.  Bouche  terminale  ,  située  entre  les  branchies, 
   et  surmontée  d’un  opercule  pédicellé  ,  iufundi-  
 buliforme  ou  en massue- 
 Tubes  solides  ,  calcaires ^  irrégulièrement  contournés,  
 groupés  ou  solitaires^  fixes;  à  ouverture  terminale,  
 arrondie,  très-simple. 
 Corpus  tulicolare „  elongcpum ,  depressiusculum  
 postice  atlenuatum  /  scgntcutis  numerosis  angustis.  
 fietcirum  subulatarum  f(iscicnLl  perparpi  scrio  utiicd  
 utrinçue proestant  setisr/ue uncinçitis. 
 Brancliioe  duce  terminales ,  flabellaloe  ,  digitatio-  
 nibus  tenuissimis  pennaceis  aut  plumosis  profunde  
 fissæ.  Os  intr 'a  branchies  terminale „  operculo  pedi-  
 cellato  infundibuliformi  aut  çlavato  superatuni. 
 Tubuli  solidi,  calcariiirregulariter  contorti ,  ag-  
 gregati  vel  solitarii,  a jjix i ;  aperturd  terminali  ro-  
 tundatà ,   simplicissimd. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Li/i/ié  et  presque  tous  les  naturalistes  ,•  plaçaient  les  
 serpules  parmi  les  mollusques  testacés ,  parce  qu’alors  on  
 attachait  moins  d’importance  à l’organisation  des animaux ,  
 que  nous  ne le faisons  actuellement,  et  que  le  véritable  caractère  
 des  mollusques  notait  pas  encore  complètement  
 déterminé. 
 Maintenant  que  l’animal  des  serpules  est  bien  connu ,  
 nous savons que c’est  une  véritable annelide ;  que  cette  an-  
 nelide est  même très-voisine  des amphitrites  ,  par ses  rapports  
 *  et  qu’elle  n’en  diffère  guère  que  parce  que  l’un  des  
 deux  filets qui  s’insèrent à  la base  interne  des  branchies  ,  
 se  trouve  ici  transformé  en  un  opercule  que  l’animal  emploie  
 à  fermer  son  tube  ,  lorsqu’il y   fait  rentrer  toutes  ses  
 parties antérieures. Cet opercule, par conséquent* n’est point  
 calcaire. 
 Les  serpules  constituent  un  genre  très-nombreux  ,  et  
 varié  en  espèces  ,  dont la  plupart  sont abondantes  dans les  
 mers ,  même  celles  de  l’Europe.  Les  tuyaux  ou  tubes  de  
 ces  annelides  sont  toujours solides ,  homogènes ,  calcaires,  
 fixés sur les  corps marins ,  tantôt seulement  par leur  extrémité  
 postérieure ,  et  tantôt  semblent  ramper sur ces  corps,  
 y étant attachés plus ou moins complètement par un de leurs  
 côtés.  Ces  tuyaux *  ondes  pu  tortueux *  sont  toujours  irré