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 Habite.. . .  .du voyage de Péron. Très-distincte de la précédente.  
 l'j.  Dentale polie.  Dentalium politum. 
 D-  testa lereti,  subarcuata,  continua] striis annularibus confertissimis, 
   tenuissirnis. 
 Dentalium politum* Lin.  Gualt,  tab.  io.  fig. F. 
 Martin.Conch.  1.1.  i.  f.  3. A. 
 Habite la  mer de l’Inde. Mus. n.°  Voyage de  Péron. 
 18.  Dentale  ivoire.  Dentalium eburneum. 
 D. testa te r e ti,  subarcuata,  nitidâ  :  striis annularibus re-  
 motis. 
 Dentalium eburneum.  Lin, 
 A n  schroet.  Einl. Conch.  2.  t.6.  f.  17  ? 
 Habite dans l’Inde , et se trouve  fossile à Grignon, 
 10.  Dentale  massue.  Dentalium  clava. 
 D.  testa  tereti,  clavalâ,  subarcuata  ;  striis  transversis  
 moequalihus ;  aperturd  antica  strictiore. 
 Mon  cabinet. 
 Habite..  . .Fossile de  Cyplî.,  aux  environs de  Mons.  M.  TF/e-  
 nard. Elle ressemble à une petite corne de boeuf. 
 20.  Dentale entaille.  Dentalium fissura. 
 D . testâ tereti,  Icevi,  subarcuatd ; fissura lalerali versus eoc-  
 tremitatem posticam. 
 Mon  cabinet. 
 Habile.......... Fossile  de  Grignon.  Longueur  ,  quinze  lignes. 
 M.  Ulénard en  possède  une variété à  tube annelé. 
 21.  Dentale rétrécie.  Dentalium  coarctatum. 
 D ■ testâsubfusiformi  ,  tereti,  loevi,  subarcuata  ;  postice  
 sensim altenuald; antice  coarctatd. 
 Dentalium  coarctatum.  Brocch. Conch.  2.  p. 264.  t.  1.  f. &. 
 Habite.  .  .  .Fossile des environs de Dax  et d’ Italie.  Mus. n.° 
 Etc.  De  jeunes  et  très-petits  individus  du  D .  coarctatum  
 nous  semblent  avoir  donné  lieu  au  dentalium  minutum de  
 Linné. 
 Voyez le D.  tetragonum.  Brocch.  ibid.f. 26. 
 L E S   A M P H LT R IT É ES. 
 Branchies  connues,  non séparées ni recouvertes par  un  
 opercule,  et  disposées  a  la  partie,  antérieure  du  
 corps  ou auprès. 
 Tube membraneux  ou corné,  plus  ou  moins arénace. 
 Parmi  les  annelides  sédentaires,  les  amphitritèes  
 constituent  une  famille  déjà  assez  nombreuse  en  objets  
 observés quis’y rapportent. Linné n’en connut que quelques  
 espèces  dont  il  fit  des  sabella7  et Gmelin  réunit  celles  
 dont  il  eut  connaissance,  dans  son genre amphitrite,  en  
 reproduisant quelques-unes  des mêmes parmi ses sabella. 
 Ces  annelides  vivent  toutes  dans  des  tubes  non  solides  
 ^  membraneux  ou  coriaces,  plus  ou  moins incrustés  
 à  Fextérieur,  de  grains  de  sable  et  de  fragmens  de  
 coquilles,  étqui ne  sont ouverts qu’à l’extrémité antérieure.  
 Elles n’en sortent point entièrement, quoiqu’elles n’y  soient  
 pas  attachées;  leur  extrémité  postérieure  étant  très-atté-  
 nnée  ,  il  leur  serait  difficile  d’y  rentrer  si  elles  en  sortaient. 
 Les  amphitritées  ont  les  branchies  disposées  à  
 leur  extrémité  antérieure  ou  auprès  ,  tantôt  grandes  
 et  fort  en  saillie  au-dessus  de  la  bouche,  tantôt  courtes  ,  
 dans  le  voisinage  de  la bouche,  ou  sur  les  côtés et  plus  
 bas  qu’elle.  Plusieurs  ont  des  tentacules  ;  aucune  n’a  
 d’yeux  , ni  de  trompe,  ni  de  mâchoires. Toutes  les races  
 sont  munies  sur  les  côtés  de  mamelons  pédiformes  ,  
 rétractiles,  qui  offrent  des  faisceaux  de  soies  subulées  ;