
 
        
         
		sont  très-grandes.  Ces  crustacés sont souvent chargés d’une  
 multitude de petites écailles, principalement sur leurs pattes  
 antérieures. 
 E S PE CES . 
 1.  G al a théestr i é e.  Galathea strigosa. 
 G.  testa antrorsùm rugosd, spinis  ciliald ; rostro aculo sep-  
 tem dentalo. 
 Cancer  slrigosus.  Lin.  Galathea  strigosa.  F«b.  mppl.  
 p.  414. 
 Galathea strigosa. Lat.  gen.  i.p .  5o. 
 Penn.  Zool.  brit. 4-  tab.  14.  f. 26. 
 Habite  l’Océan de l’Enrope. 
 2.  Galathée  longipède.  Galathea rugosa. 
 G.  pedibus  anticis  longissimis  ,  squamulosis ;  rostro  fpi~  
 noso. 
 Galathea rugosa. Fab. snppl» p.  4i5. 
 Galathea  longipeda.  Syst. des  anim.  sans rert. p.  i 58. 
 Cancer bamfius.  Penn. Zool. brit. 4-*•  »3. f.  a5. 
 Habite l ’Océan d’Enrope et  la Méditerranée. 
 Etc. 
 ECREVISSE .   ( Astacus. ) 
 Quatre  antennes  inégales,  disposées  presque  sur  une  
 même ligne  transverse :  deux  intermédiaires  plus courtes,  
 profondément bifides,  multiarticulées ;  les  latérales  simples, 
   plus  longues,  à pédoncule muni  de  quelques  dents  
 squamiformes. 
 Corps  oblong,  subcylindrique;  le  test  ayant  antérieurement  
 un bec saillant.  Queue  un  peu  grande,  terminée  
 par  une nageoire  en  éventail ;  les  lames  latérales  divisées  
 en  deux.  Dix  pattes;  les  six  antérieures  chélifères  :  les  
 pinces  de  la  première  paire  fort grandes. 
 Antennoe quatuor ,   inoequales,  in  eddern fe r e  lined  
 \ 
 transvetsâ  insertoe  :  intermediis  duahus  brevioribus ,   
 profonde  bîjidis ,  multiarticulatis ;  lateralibus  longio-  
 ribus ,  simplicibus : pedunculo dentibus aliquot squami-  
 formibus  instructo. 
 Corpus oblongum j  subcylindricum ;  testa antice rostro  
 porrecto terminatd.  Cauda majuscula  : pinnâ nota-  
 toriâ flabelliformi ad apicem. Pinnoe lamelloe latérales  
 bipartites.  Pedes  decem ; anticis  sex didactjlis ;  chelis  
 primi paris magnis. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Ce genre  intéresse, parce que  deux de ses  principales  espèces  
 sont  très-connues, et recherchées  sur  nos  tables. Les  
 écrevisses sont distinguées  de  tous  les  crustacés  macroures  
 de  la famille  des  salicoques, par la  disposition  de  leurs  antennes  
 presque sur  un même  rang,  et parce  que  les  antennes  
 latérales ou extérieures n’ont plus à leur base une grande  
 lame  allongée,  attachée  à  leur pédoncule. Sous  cette  considération  
 ,  ces crustacés appartiennent a une famille particulière  
 que nous nommons  astaciens. On, divise  cette  famille  
 en deux sections, savoir:  i .°  celle dont les  races ont les deux  
 pattes  antérieures  plus  fortes  et terminées  par  une  grande  
 pince  [les écrevisses sont de ce nombre] ; 2.°  celle qui comprend  
 des astaciens dont  toutes les pattes sont presque semblables, 
  et point véritablement  ehélifères. 
 Tout ce  qui  concerne  les  écrevisses, côromê  lèurs caractères, 
  leurs  habitudes,  les  faits  d’organisation  qu’elles  présentent, 
   a  sans  doute beaucoup  d’intérêt;  mais  se  trouvant  
 exposé  dans  différées  ouvrages de  zoologie *  nous  sommes  
 obligés,par notre  plan,  d’y  renvoyer  le  lecteur.  Nous  dirons  
 seulement que ce sont des animaux  carnassiers  et voraces  
 ; que  les  uns  vivent  dans  les  eaux  douces,  se  cachant