
 
        
         
		Les  chevrolles  se  tiennent  parmi  les  plantes  marines,  
 marchent à  la manière des chenilles arpenteuses,  se  redressent  
 en  faisant  vibrer  leurs  antennes,  et  nagent en  courbant  
 en bas les extrémités de leur corps. 
 E S P E C E S . 
 i .   Chevrolle  scolopendroïde.  Caprella  scolopendroi-  
 des. 
 C- manibus secundi tertuque paris didactylis  :  uno maximo  
 falcato  ; altero minimo,  subrecto. 
 Gammarus  quadrilobatus.  Mail.  zool.  dan.  t.  114*  f.  1.  3.  
 fetn. 
 Bast. op.  subs.  1.  lab.  4-  f.  3* a  b. c. 
 Oniscus scolopendroides.  Pall. Spicil.  zool. fasc. 9 1. 4- f*  i 5. 
 A n  cancer linearis  ? Linn.' 
 Squilla  quadrilobata ?  Mail.  zool.  dan.  t.  56.  f.  4-  5.  6.  
 mas.  « 
 Habite l’Océan d’Europe  boréal. 
 a .  Chevrolle phasme.  Caprella phasma. 
 C.pedibus secundi paris  manu  subdidactyli ;  corporis seg-  
 mentis  primis dorso mucronatis. 
 Cancer phasma. Montag. trans. soc. Linn.  7.  p. 66.  t. 6.  f. 3. 
 Habite l’Océan d’Europe. 
 Etc.  Voyez les cancer atomus  et Jiliformis de Linné.  Dans ce  
 genre  ,  les  distinctions  spécifiques  laissent  encore  beauconp  
 à désirer. 
 C   Y   A   M   E .   (   C y a m u s .   ) 
 Quatre  antennes  inégales  : les  deux  supérieures  plus  
 longues,  sétacées,  de quatre articles.  Un labre échancré  ;  
 deux mandibules à  sommet bifide ;  quatre mâchoires réunies  
 en  deux pièces  transverses ;  une  lèvre  inférieure formée  
 de  deux  palpes  articulés,  onguiculés,  réunis  par  
 leur base»» 
 SANS VERTÈBRES.  ï ~ 5 
 Tête  en  cône  obtus , petite ,  non  distincte du  premier  
 segment.  Corps ovale,  déprimé ,  à six  segmens  transverses  
 ,  celui  de  la  tête  excepté.  Un  tubercule  à  l’extrémité  
 postérieure,  formant  une  queue  très-courte.  Deux  yeux  
 composés,  sessiles ,  sur  les  bords  latéraux  et  antérieurs  
 de  la  tête ;  deux  petits  yeux lisses,  sur  son  vertex.  Huit  
 pattes onguiculées  et  articulées.  Deux  paires  de  fausses  
 pattes ,  sur le second  et  le troisième  segment,  auxquelles  
 adhèrent  des  vésicules  branchiales. 
 Antennoe  quatuor ,   inoequales  :  duabus superioribus  
 longioribus  setaceis,   quadriarticulatis.  Labrurriemar-  
 ginatum. Mandibuloe duoe, apice bijîdoe. Maxïlloe quatuor, 
   in duas partes aut  laminas  transversas  connatoe.  
 Labium  è palpis duobus articulatis et unguiculatis basi  
 connatis  compositum. 
 Caput obtuse conicum *  parvum,  a  segmento primo  
 non  distinctum.  Oculi  duo  composai ,   sessiles,  ad  
 latera  antica capitis.  Ocelli duo in vertice. Corpus ova-  
 tum,   depressum,  segmentis  sex  transversis  divisum  
 [ segmento  capitis  excluso  ].  Pedes  octo  articulati un-  
 guiculati : pedes  spurii quatuor |   in  segmento  secundo  
 tertioque, quibus vesiculas branchiales adheerent. Cauda  
 tuberculo minimo terminali. 
 O B S E R V A T IOHS . 
 Le  cyame, que  Linné  rangeait  parmi  les  cloportes,  est  
 effectivement un véritable crustacé; mais, quoique parasite,  
 il appartient à  la famille des  caprellines  [des  cystibranches  
 de M. Latreille ]. Il a moins de rapports qu’on ne pense avec  
 le pyenogonon ,  qui est une  arachnide ,  quoiqu’il en  ait  un  
 peu  l’aspect et presque les habitudes. 
 Des quatorze pattes dq cyame,  les deux premières fort pe