
 
        
         
		E S P È C E S . 
 i.  Phryné  réniforme.  Phrynus  reniformis. 
 P h .  p a lp is   sp in o s o -s e r r a t is ,  co rporis  lo n g ilu d in e \   p ed ib u s   
 a n t ic is   lo n g is s im is , J ilifo rm ib u s . 
 P h a la n g ium   r en ifo rm e .  Lin, Pal].  Spicil.  zool. fasc. 9.  p.  35.  
 tab. 3. £. 3— 4. 
 T a r a n tu la   ren ifo rm is.  Fab.  syst. 2. p.  432. 
 P h r y n u s  r en ifo rm is . Lat. gen.  1. p .  129. 
 Habite  l ’Amérique  méridionale,  les  Antilles. 
 3.  Phryné  lunulée.  P  hry nus  lunatus. 
 P h .   p a lp is   corpore  subtriplo  lo n g io r ib u s ,  a p ice   sp in o sis  ;  
 th o ra ce   lu n a lo . 
 P h a la n g ium   lunatum.  Pallas ,  Spicil.  zool.  fasc.  9. p. 35. tab. 
 3.  f.  5-—6.  T a r a n tu la   lun ata.  Fab. p. 433. 
 P h r y n u s   lunatus.  Latr.  geri.  x. p.  128. 
 E ju s d .  liist.  nat.  etc.,  y.  p.  i 36.  pl. 6 i . f .   1. 
 Habite  les  Indes orientales,  et  peut-être  axissi l’Amérique.  
 Etc. 
 D E U X I È M E   S E C T I O N . 
 LES ARANÉIDES  ou ARACHNIDES  FILEUSES. 
 Palpes  simples j   en forme  de petites  pattes  :  ceux  du  
 mâle portant les  organes fécondateurs. Mandibules  
 terminées par un  crochet mobile.  Abdomen  sans anneaux  
 * ayant quatre  a  s ix f  libres a  T anus. 
 Les aranéides j   fort  nombreuses  et  diversifiées,  constituent  
 la  dernière  famille  de  la  classe  des  arachnides.  
 Elles  nous  paraissent  les  plus  perfectionnées  de  cette  
 classe .,  les  plus  éminemment  distinctes ;  et  quoiqu’elles  
 se  terminent  en  cul-de-sac  ,  n’offrant  aucune  transition 
 SANS  VERTÈBRES.  8 9 
 à  d’autres classes,  elles  ont  un rapport  remarquable  avec  
 les  crustacés,  datas  leurs  organes sexuels toujours doubles  
 sur  les  individus1,  quoique, néanmoins,  ceux-ci  ne  soient  
 munis  que  d’un seul sexe.  Leurs  organes respiratoires  réduits  
 à  un  petit  nombre  de  poches  branchiales  [ deux  
 seulement J montrent en cela  un  perfectionnement qui ne  
 peut  être  le  propre  de  ceux qui sont plus  nombreux. 
 Ces  arachnides  sont  distinguées  des  scorpionides  ou  
 pédipalpes,  parce quelles  n’ont ni  palpes  ni mandibules  
 chélifères  ;  que  leurs palpes ,  quoique  saillans ,  sont plus  
 courts que  les  pattes  ,  et  qu’ils  sont  filiformes,  ressemblant  
 à  deux  petites  pattes  antérieures ;  que  leurs mandibules  
 sont  terminées  chacune  par  un  crochet  mobile  
 que  l’animal  replie,  soit  transversalement sur  le  bord antérieur  
 et souvent denté  de la mandibule,  soit  au-dessous ;  
 enfin ,  parce  que,  sous  l’extrémité  supérieure de ce crochet  
 ,  on  aperçoit une  petite  ouverture  pour la sortie du  
 venin. 
 Ce q u i,  en  outre ,  caractérise  singulièrement  les  ara-  
 üéides,  c^est  d’avoir près  de  l’anus  en  dessous,  quatre  à  
 six mamelons  qui  sont  autant  de  filières  par  où  l’animal  
 fait sortir  des  fils  d’une  ténuité  extraordinaire  et  qui  lui  
 servent,  soit à  envelopper  ses  oeufs ,  soit à  tapisser  sa demeure, 
   soit  à  former  des’ toiles  pour  tendre  des  pièges  
 aux  insectes  ,  et souvent  pour  se  suspendre. 
 Les  aranéides  ont  le  corps  divisé  en  deux  parties  : 
 i.°   en  tronc  ou  corselet  qui  est  inarticulé  ,  porte  six  à  
 huit  yeux  lisses,  et  avec  lequel  la  tête  est  confondue;  
 a .0  en  un  abdomen  fixé  à  la  partie  postérieure  du tronc  
 par  un  petit  pédicule.  Cet  abdomen  est,  en  général,  
 mou ,  tandis que le tronc  est  plus  ferme  et  presque  crustacé; 
   il  est  ordinairement  sans  anneaux.,  ou  n’offre  que