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ég a l, ni conformés de la même manière. La
Baleine à bec 8c la Baleine-Franche ont l’in—
teftin appelé cæcum Me Marfouin, l'Epaulard,
le NéfarnakrUzn ont point.
Les parois intérieures du duodénum font
tcrtites couvertes de rides longitudinales : celle
s du jéjunum 8c de Milium préfentent ordinairement
des plis irréguliers; tandis que le
JÜéfarnak a la furface intérieure de tous les
inteftins divifée en cellules plus ou moins
grandes. Dans ce même individu , on a remarqué
que le colon 8c le rectum ont les rides
cellulaires très-peu Taillantes, ce qui paroît
dépendre de la contradion des inteftins. Le
reltum fe rétrécit beaucoup vers la région de
.. l ’anus, dans l’efpace de quatre»ou cinq pouces
; là , il eft glanduleux & recouvert d’un
épiderme très-mince.
En comparant les obfervations des Naturalises
par rapport à la longueur des inteftins,
on trouve autant de différences qu’en examinant
leur-ftrudure. Suivant Major, les inteftins
d’un Marfouin de quatre pieds- & demi
de long , avoient cinquante-quatre pieds;
d’où il conclut que la longueur du corps des
cétacés eft à celle des inteftins , comme un eft
è douze. M. Humer au contraire affure qu’en
général dans cette claffe , les inteftins' ne
îont pas longs, relativement à la taille de ces
animaux : ils ont, dit-il, tout au plus de dix-
huit à vingt-quatre pieds de longueur, comme
dans le cheval ( i ). L e colon n’a pas plus de
capacité que le jéjunum 8c Milium; il eft très-
court , comme dans lès animaux carnivores.
Dans la Baleine cl bec9 continue toujours le
même An^tomifte 9 la longueur: du premier
inteftin , depuis l ’eftomac jufqu’au cæcum,
eft de vingtrhuit verges & demie (2). Le cæcum
{}) Mém. fur les cétacés t Trdnf. philo/, année 178.7.
,(i) La verge d’Angleterre rie fait que fept neuvièmes
d’aune de Paris; ainfi neufs verges.d’Angleterre font fept
dunes de Paris,
U C T I O N
a environ cinq pouces ; le colon, deux verges
trois quarts. Les inteftins grêles ont exaâe-
ment cinq fois la longueur de l’animal ; le
^cæcum 8c le colon font un peu plus que la
moitié du corps.
XIII. L ’É PIPLOON ( Epiploon ) eft une mèm-
brane très-déliée qui enveloppe la rate : fon
tiffu eft fort mince du côté droit ; elle devient
membraneufe du côté gauche; 8c enfin elle acquiert
une épaiffeur confidérable entre les
deux premiers facs de l’eftomac. La raté eft
petite par rapport à la groffeur de ces animaux.
Dans quelques efpèces, comme dans
le Marfouin 9 on trouve deux petites rates à
peu près de la groffeur d’une noix mufeade y
elles font placées l’une derrière l’autre.
XIV. LES REINS ( Renes) font deux vifeères
oblongs, plus épais en haut qu’en ba s , dif-
pofés de chaque côté du ventre, au deffous
du diaphragme : ils font compofés d’une infinité
d’autres petits corps, d’une forme tantôt
triangulaire, tantôt quadrangulaire ou conique
, creux èn dedans, & revêtus d’une membrane
particulière. On fait que ces efpèces
de mamelons fervent à la fecrétion de l’urine,
8c qu’elle eft portée dans la veffie par le moyen
des uretères. Voye%_ les reins du Dauphin y p h
ÿifig-i* RRXV.
L A VESSIE ( VeJJica urinaria*) efl oblon-
gue & d’une grandeur médiocre. Dans les
femelles, le conduit urinaire paffe le long
du lîllon extérieur, & s’ouvre au deffous du
clitoris. La vell'e du Dauphin çfl repréfentée
fur la p l. $, fig. 4 , v-u,
XVI. L’UTÉRUS ( U ter us ) eff çompofé de
deux excroiffancés membraneufes, qui fe
terminent par deux cornes. Voye^ les ailes
de Vutérus du Dauphin, pl. p , fig , a ; ji-m
, A-m\ & fies çornes, Ç-m, f-m,
.TABLE MÉTHODIQUE DES CETACES.
C A R A C T È R E S S E S C L A S S E S .
Classe.
a-'.- Classe.-
. C lasse.
Baleines; A-la placé des dents-, des lames de' corne attachées-à la'mâchoire’
fupérieure. •
Balance. .Dentiutn loco-, laminiè cor/iie in‘ maxilla Juperiore. _ ^
Monodons; Uue’ou deux dents inférées horizontalement dans-la partie antérieure
d é la mâchoire'd’en hauû ; , . . . . . , . . .
Monodonles. Dèns unicus out duo’ in’- parte antica müüciltte fiupenons honjon-■
taiiter ehSferei.- . . , „ . , ' , ,
Cachalots. Des- dents; véritables-à K mâchoire d en bas ; & quelques dents»
plates, prefque'invifibles, - à la mâchoire fupérieure. . . H .
Phyfeteres.- Dèhtes veri in maxillâ. inferiore: ; aliquot veto plant ,.vtx- cotijpicui
iLn!L /mWUa/xAtit-lSlUâ. ■ fuperior«e....'
... q LAssËi, 5 Dauphins. Des dents aux deux mâchoires,
* ’ ‘ ) Delphini. Dentes- hv utraque maxillâ.-
■ Genre.-
Genre.
. Genre.-
■ Genre.
C A R A C T È R E S D E S G E N R E Si
Baleine.- La mâchoire füpérièute'»gSrniède lames dé corné! à la placé des dents:
deux évents fur le fommet de la tête. . .
Balenài Maxilla fiuperior ,.dentium loco, lam in é cornetsmfiruaa : fifiula-dupLe»
in- vertices , . . . ,,
Monodon. Une ou dente dents',-longues oü courtes , - droites ou recourbées »<
,- placées horizontalement fur le devant de la mâchoire fupérieüre : un event
fur l’occiput. B H HH
Monodon. Dens uttiéUs' a üf duo , longi aut breves , r'eüt vel recurvtyin parte
. anticâr maxilice fiuperioris exfierti ; fiflu ln ihoCcipite.^ ,
Cachalot. Des-dënts véritables & bien apparentes a la mâchoire inferieure ; celle
il d’en haut garnie s- dans quelques efpèces, de plufieurs dents-plates & prefque'
invifibles?: un évërit à l’angle.fupérieut du mufeau.- _ ,. ..
pKyteter.' Dentes 'veri & vifibiles inmaxillâ'inferiore ; ih quibufduhivero-, maxtufi
■ fupe'rior dentibusplanis vixeonfpicuis inftru3a .-fiftula in angulo fuperiore r°ftrf i
Dauphin.- Des dents aux deux mâchoires : un évent fut la partie qui correlpondi