boïdales, bleues dans le centre. (PI. 1 6 ,
fig- 24. )
Ce ferpent eft fur-tout remarquable par le
fond de fa couleur. Il a la tête ovale, un peu
renflée fur le fommet ; les-yeu-x gros ; & la
gueule garnie de dents flexibles. Le tronc efl
arrondi , & terminé par une queue .dont la
longueur égale la quatrième partie de celle
de Panimal. La furface fupérièure du corps,
qui efl bleuâtre , préfente trois rangées de
taches noires, en forme de lofange., & percées
dans leur milieu., où l’on voit la couleur
bleue du fond : le deffous du corps efl mélangé
de blanc & de bleuâtre. Là longueur
du rhomboïdal efl d’environ fix ou huit
pouces ; fa groffeur égale celle du doigt.
Linn. muf. Adolphe Fridér. p f 27. Jes
Indes..
P— 177 E— 70
L e D ipse 67. C. Dipfas Ç. capite ovato ,
oblongo , anticè obtujb : forpore fquamïs cæ-
rulefcentibus, margïne albis ; çaudâ fubtùs
lineatâ.
La tête oyale, oblongue, obtufe parde-
vaot : le corps garni d’éçailles bleuâtres, bordées
deblanc; une raie fur la furface .inférieure
de |a queue, (PI. 24.» % • 5°t )
La tête de cette efpèce de couleuvre efl
an , peu épaifle , angulpufe , & . obtufe par
l'on extrémité antérieure. Les yeux font
grands ; & les narines occupent les parties
latérales du mufeaifo La mâchoire fupérieure
efl armée, de part & d’autre, d’un crôçhet
p io b ile , qui diflille un venin dangereux.
L e dos efl d’uqe couleur bleuâtre, & garni
d ’écailles .ovales, dont les bords font blanchâtres
: le défions du -corps efl blanc;, la
queue longue , très-effilée,. & marquée -.en
deflous d’une future bleuâtre. Nous ne fayons
point fi le ferpent dont il eu ici queftion efl
le Dipfas des Anciens, Les deicriptiops qu’ils
Itoûs ont laiflees font trop vagues & trpp
incomplètes pour qu’on puifle rien en' conclure
de certain. Selon Lucien, le Dipfas efl
le plus redoutable de tous'les férpens qui
vivent dans les fables brjilaps de l’Ethiopie.
jSon venin efl très-adif, 8c excite, datfs ceux
qui ont été mordus , une foif brûlante, qui
les .fait périr en peu de temps ; de là lui efl
venu le nom de Dipfas , .formé d’ un mot
grec qui lignifie fo if. Agricola dit que .ce
ferpent lui-même efl tourmenté d’une foif
yioleniçj & que l’excès avec lequel il boit,
lui diftend le ventre ay point de le faire ctevst
Nicander femble confirmer cette opinion '
In me dits JitUbant Dipfades undis.
Isin&.f* n,. 38 6. JJ Am ér iq u e ,
P— 1 J 1 E— 137-
Lé Bluet 66. Ç. Çoeruleu.s C. .capite ovato
çblongo : cor pore çperul&Q , fquamis altère
Jateré aljis.
La tête d’une forme ovale , alongée ;
.corps bleu, garni d’écailles marquées, d’un
côté, d’une tache blanche. (PI. *0, fig, 12,)
Linné met ce ferpent au nombre de ceux
qui font remarquables par leur grandeur. Sa
tête eft ovale, oblongue., terminée par un
rnufeau arrondi ; les narines font à pe.ine fen-
fîbies. Le tronc eft couvert d’écailles ovales,
marquées, d’un coté feulement, d’une tache
blanche, alongée , ce que l’on obferve particulièrement
fur le dos. La furface fupérieure
de la tête & du tronc offre 'une couleur
bleuâtre, dont i,â teinte diminue d’intenfîté à
mefure qu’elle approche du ventre, La queue
efl mince, très-déliée, d’une couleur bleue,
plus foncée, que celle du corps, & fans au*
cune tache, Jfinnf amçn. Acad. 1 , p . 303,
tj.. f i . U Amérique?
P - r l6 y E— 24
♦ La Couleuvre bleue ,07. C. Coeruleus Ç.
fapit.e o v q to , oblongo : corpore f u p rà cceruleo ;
lin eâ la t e r a li a d anum a lb id a ; abdomine ex
v ir id i a lb id ô .
La tête ovale , oblongue > le corps blgu
par. deffus, avec une'ligne, de part & d ’autre,
fur les cpt.es | elle eft d’une couleur blanchâtre
vers l’anus ; le ventre d’un vert qui tire-fur
le blanc,
Ce ferpent a la tête, oblongue, ovale»
plane fur je fommet, & garnie en cet endroit
de neuf grandes écailles difpofées fur quatre
rangs. Le cou .efl prefque auffi gros que la
tête; 8c le-tronc très-effilé. La queue efl pareillement
minc.e , d’une figure quadrangu-
laire, 8c fe termine en pointe, fort alongeej
fa iongueur égale' ,à peu près la moitié de
celle du corps. Le dos efl bleu, De chaque
côté de la tête, il part, derrière l’orbite des
yeux, une ligne noire qui fe prolonge jufqua
Pami$ ; la couleur noire s’efface à menV©
qu’ell.e s’éloigne de la tête , de forte qHa
J’approche de l’anus, ces deux lignes paroil-
fent blanchâtres ; le ventre préfente une teint
verte qui tire fur le blanc. L’individu que
£ronou a décrit ayoit on^e pouces de l°n'
&ueur totale, depuis le bout du rnufeau jufà
qu’à l’extrémité de la queue. Gron. de ferp.
v.61 , æ. 23. Ou ne fait quel pays il habite.
P— 172 E— 142
1 * La L i s s e 6 8 . C. Coronella Ç, capite ovato, I sataphrado : corpore fuprà cceruîeo ; lat'era- I liter rufo ; maculis in dorfo oyatis y ait omis,
I dijlindis.
La tête ovale', revêtue de grandes écailles :
I je corps bleuâtre par deffus ^ roux vers les
I côtés , avec des taches ovales , féparées,
I pofées alternativement' fur le dos» ( PI. 3 6 ,
I fig. 2 .) | , -
Cette couleuvre , qlioiqu’affez commune
I dans nos provinces feptentrionales , a refté
I pendant long-temps inconnue aux Natura-
I. liftes : M. Laurent! efl le premier qui en ait
1 fait mention dans foii excellent Traité des
I, jerpens & des reptiles. Sa tête eft d’une forme
1 ovale, un peu aplatie fur le fommet, 8c
garnie de neuf grandes écailles difpofées fur
quatre rangs.-Ses yeux-font pleins de feu., 8c
placés au milieu d’iine bande très-brune, qui
s’étend parallèlement à l’ouverture de la
Bouche , depuis l’extrémité du rnufeau juf-
qu’au delà des angles de la gueule.- Les
Riâchoires font revêtues d’ëcailles blanchâtres
^celles du dos font ovales 8c très-lrffes_,
ce q,ur forme* le', principal caradëre diftinétif
entrë'eette efpèôe & le Serpent à collier. La
tête. eft d’un gris obfcur , marquée fur là
nuque de-deux grandes taches triangulaires,
d'un jaune Un peu foncé : le dos eft-bleuâtre*,
& parfemé ,• depuis la tête jufqu’à l’extrémité
de la queue., dé deux rangs dé petites taches,
égalés, rondes ou ovales ,- placées de manière
que celles d’une rangée correfpondent aux
àuervalles q.ui féparent les taches- de l’autre
rang : Les côtés font roux- 8c obfcurcis par
quelques taches. Les premières plaques qui
recouvrent le deflous du corps font blanchâtres
dans le centre, & roi 1 liés en leurs bords;
enfi lire, depuis la huitième du côté dé la tête ,
elles deviennent infenfiblement plus rouffes :
celles qui avoifinent l’ànus font bleuâtres &
Hiouchetées de blanc.- C e ferpent fe' plaît
dans les endroits humides & ombragés, fl
quelquefois aifé de l’itriter, lorfqu’il eft
dans l’état fauvâg'e; mais en le-prenant jeune,
°n parvient aifé ment à le rendre familier.-
Lâurêmi's’eft affilié, par des expériences
■ laites avec fo in , & fur des animaux de differentes
efpècës, que fa morfure n’èfl point
Vemmeufe.- Laur» jpec.rned. p , 8 4. , & p. 184,,,
p l . y , f i g . V E u r o p e , le s In d e s oc c id en ta le s9
& le s g ra n d e s In d e s .
P— 178 Er-46
a . M. Laurenti regarde comme une variété
de cette efpèce, un ferpent dont Séba
’ a donné la defeription & la-figure. Le dos
offre une belle couleur rouge ; le ventre eft
blanc: les taches du dos font-alternativement
réunies. Séb. 1 , p l . 54 , f i g . 4. Lau r. fp e c *
med. 84.
Le V ampum 6p. C. Faficia>tus G. ca pite ovato 9
con vexo : corpore fu p rà - intensè coeruleo ; ab-
d omine .maculis d ilu o id io r ib u s nebulato.
La tête ovale, convexe ; le dos d’un bleu:
foncé ; le ventre nué de taches plus claires^
? ' ‘ (PL i r , fig. 14.), .
La vivacité des couleurs qui brillent fur le
corps de ce ferpent, préfentent un coup-d?oei4:
agréable. Sa tête eft d’une forme ovale , renflée
fur le fommet,. & terminée antérieurement
par un rnufeau pointu. La plus grande
épàifleur de l’animal fe trouvé vers le milieu
du tronc, qui fe termine par une queue très-*
effilée. Tout le corps’ eft revêtu d’écaiiles-
longuesovales , d’un bleu foncé fur le.dos y>
& un1 peu moins rembrunies fur les-côtés* Le'
ventre eft panaché de taches bleuësy mais
d’une teinte plus claire,. qui- s’étendeht juf-*
qu’aux écailles des parties latérales. Un in~
di-vidu qui -fait partie de la collection du
Cabinet du Roi, a un pied dix pouces de
longueur totale; fa queue n’a- que lix pouces.-
On en trouve qui ont cinq pieds de longueur
totale, cependantleur morfuren’eft pointdan-
gereiife ; mais comme tous- les grands' fer-
pens font voraces', ceux-ci' mangent avec'avî-"
dite les animaux qu’ils peuvent faifir. Le
Vamputn tire fon nom de la reflemblance’
T ' qu’il a avec une monnoie indienne com-
poféè'de coquilles* taillées en pièces , & enfilées
avec un cordon mêlé de bleu 8c deblanc*
Gàtesb. C a ro l. 2 ,■ tab. y8. L in n , f . tu-3 78.
P— 128 E—67
*’ L’Hémachaïe 70. C. Hoemachates C. ca p ite
ovato y brevi , ca ta p h ra d o :■ corpore fu p r à
’ Jp len d id è rubfo m a cu lis ■ a lb is va r ieg a to .*
ah domine fla v o .
La tête ovale',- courte, & garnie de plaques
: le deffus du corps d’iin beau rouge,
relevé par des taches blanches-, le deflous
jaune ( pl. ^7, fig. 2; )*
Séba a donné la figure dé deux individus
y l de cette efpèce : il en avoit reçu un d’Hir-
canie en Perfe y 8c l’autre du Japon > où il