
rangée dé taches ' jaunes y triangulaires j- qui 1
correi'pondent aux intervalles des- taches rou-
ges.Le deffus du corps eft pareillement marqué
de taches - noires , carrées, difpofôes
• alternativement à droite & à gauche. La longueur
de la queue n’eft que la nxième partie de
celle du corps. Au rapport-de Catesbi & de
Garden , ce ferpent fe tient fur les arbres, &
. dans les trous fouterrains. Dans- -les mois de
feptembre & d ’odobro, on le trouve fréquemment
fous terre,auprès des racines d e sp a -
rares, dont il fait peut-être fa nourriture.
. Cet animal n’eft point dangereux ; il a fou-
vent plus de quatre pieds de.longueur. Ca~
te sb .C a ro l. 2 . p . 60, tab. 60. L'-nn. J', fi, 383.
- L a C a ro lin e .
P— H E— (fo
Le Fer a cheval 35. C. H ippocrepïs C. capite
- obLongo • roflro adunco ; fafcid arcuatâ in.
occipite : corpore lïvido, maculis fufcis rotun-
disy multiplie! f in e ; mediis maximis-
La tête oblongue, terminée par un mufeau
crochu ; une tache en forme de croiflant fur
. la nuque : le corps livide-, parfemé de placeurs
rangées de taches rondes & brunes ;
. celles du milieu font plus grandes que les
autres. ( PI. 28, fig-p8. )
Les traits qui caraflérifent cette efpèce de
couleuvre font trop bien prononcés pour
qu’on puiffe la méconnoître, Sa tête eft
oblongue, plus large par derrière, rétrécie
pardevant & fe termine par un mufeau
recourbé : le fommet ell marqué de plu-
lieurs taches brunes, qui diffèrent entre
' elles par leur forme & leur, pofuion ; la
première & celles qui occupent la partie
. poftérieure de la tête , -font en croiffant,, &
difpofées en fens contraire > celle qui eft
entre les yeux imite un fer de cheval. Le
tronc , qui eft beaucoup plus délié que la
, tête , préfente, fur un fond livide ,■ plulîeurs
rangées de taches brunes , arrondies, qui
diminuent infenlîblement de grandeur depuis
la rangée du milieu jufqu’à celles qui font
fur les parties latérales. La longueur de la
queue n’eft que la cinquième partie de cellë
du corps. Linp,.-piuf. A d o lp h . F r id . 36, yl
n .. 588. La u ren t, fp e c , med. 77. L ? Am ér iq u e .
V— 232 E-—pq
Le Molube 36. C. M o lu ru s C. capite oblongo,
p o jlïc è d a t io n , an ticè : rotundato : corpore
■ lu tefcente , m a cu lis r u fis ,m a r g in e n ig n e a n -
. tibu s va r ie g â t e .
L a tête o b lo n g u e, plus large par derrière J
. • arrondie, pardevant : le corps jaunâtre, avec
des taches ronfles , bordées d’une teinte foijj
cée. (Pl.4O j.fig. 2. > • ^
J’ai eu occafion de voir un individu emè
paii'lé de cette; efpèce. Il a beaucoup de rapJ
ports- avec les Boas, ■ fur-tout par la confor«!
matiorr de la tête , qui eft d.’une forme
• oblongue, très-large par derrière,, rétrécie
- vers les yeux,.arrondie à l’endroit du mu.
feau, & couverte fur le fommet de neuf]
grandes écailles difpofées deux à deux fuel
quatre rangs ; il. y en a trois, à la rangée quil
• eft entre-les yeux. On ne trouve point de]
• crochets mobiles-dans la gueule. Ce ferpent]
n’eft donc pas dangereux. Les; écailles du
; tronc font grandes,, ovales & liffes. Tout]
le corps eft d’un blanc jaunâtre ; & ce fond
eft relevé, fur le-milieu du dos, par und
rangée longitudinale de grandes taches rouf-J
les ,-bordées de brun- On voit fur les côtés
’ d’autres taches qui imitent plus ou moins
celles de la fur face. lu péri eure du dos. Lei
Molure. qu’on conferve au Cabinet du Roi,!
& qui a fervi de modèle à notre figure, a fix
piedis de longueur totale ; & neuf pouces
feulement-depuis l’anus jufqu’au bout delà
queue. Linrt. f n. 387. M. le C. de la
Cepède, Hiß. Natur.- des ferp.p. 218. Xd
Indes».
P 248 T?,__ S9 Linn.
*■ a, j 6.5 M . de la Cepede.
• L’OüLARSA-wa 5-7.. C. Ou la r faw a C. capitâ
depr ejfo , pof l ie ß d ila ta to : cqrpore egregiA
te jfe lla to . ^ . J
La tête aplatie élargie par derrière : 1e
corps divifé -en compartimens très-réguliers. I
M... le Baron de Wurmb trace ainfi les caj
radères qui- diftinguent cette efpèce de couA
k u v r e .: Sa tête, eft grofie , plate r m ^rge|
fur-tout par -derrière : fon nez épais eft rej
. couvert d’une peau, écaii leu fe * & PercJ d1
: deux ouvertures qui. lui donnent queltpfj
reflemblance- avec le mufeau d un chien. J
fommet eft garni de neuf grandes ecaïuej
polygones, difpofées fur quatre rangs ; J
f : en voit huit amour des yeux ; & fix » de Ç j
.& d’autre-, fur le bord dé la mâchcme m 1
rieitre. La gueule eft grande & ^cP°ulT j
de crochets mobiles *, mais les mâchoues J
- armées, de chaque cô té, de deux rang 1
de dents pointues recourbées en a /n e .^ l
cachées dans les gencives ; les plus gra*
; font du côté du mufeau. La langue e 1
à fa bafe, d’une couleur noire, & divifée
^n‘ deux à l’extrémité. L e tronc eft garni
d’^cailles triangulaires ; les plus larges avoi-
fnient les plaques du ventre. La plus grande
épaiffeur de l’animal eft vis-à-vis le milieu
du tronc; il s’amincit enfuitê vers les deux
extrémités. Ce ferpent eft fur-tôut remarquable
par l’éclat & l’affortiffement de fes couleurs.
Le deffus de la tête eft d’un gris mêlé
! -de. bleu ; le bout du mufeau tire un peu fur
le iaune; les écailles qui bordent la mâchoire
; fupérieure offrent une teinte plus pâle. Deux
raies d’un bleu foncé partent de l’angle des
| yeux, s’étendent au deffus du. co u , 6c s’y
| réunifient en arc , à un pouce de difiance de
la tête. Une troifième raie de la même couleur
règne depuis le mufeau jufqu’à l’o cciput, où
.elle fc divife en' deux pour embraffer une
[ -tache jaune , conformée en coeur, & entourée
de. quelques points bleus.. Tout le
| -corps eft couvert de bandes bleues très-
éclatantes, bordées d’un jaune couleur d’or :
i ces bandes, dont les unes font longitudinales
& les autres tranfverfales., forment des efpèces
de compartimens qui prélentent un coup-
I d’oeil agréable. L e milieu -ces carreaux
eft, fur le dos, d’un gris changeant en jaune,
en bleu, 8c en .vert, fuivant la manière dont
il réfléchit la lumière ; il eft d’un gris plus
clair fur les parties latérales du tronc, ainfi
que fur la queue, où. les carreaux font plus
petits que fur le dos. Chaque côté du corps
[ préfente une rangée longitudinale de taches
blanches, placées aux endroits où les bandes
bleues fe croifent : le deflous du- ventre- eft
jaunâtre. D ’aprçs les dimenfîons prifes fur
Pi individu femelle de neuf pieds un pouce
fxügnes de longueur totale, la . tête avoit
trois pouces de long , 8c deux pouces .de
[ large par derrière , fur un pouce fix lignes
dè hauteur. La circonférence du cou étoit
d’environ trois pouces neuf lignes; celle du
tronc, dans1 fa plus grande épaiffeur , de
neuf pouces dix lignes. La longueur de la
queue n’a pas été donnée. L "Oularfawa n’e'ft
Ipoint a craindre par fon venin, mais plutôt
par fa force prodigieufe : il fe nourrit d’oi-
I !»aux * iats J de fou-ris ; les animaux même.
j yunegrofîeur confidérable n’échappent point
j ® | pourfuite. On le trouve dans Pile de
j Java, où les habitans lui ont donné le nom
que nous lui avons conferve, 6c qui fîgnifie I des terres à ris. Ceux q u i, au lieu
habiter le^ bafîb§ plantations, ont établi
leur demeure dans les bols touffus, 8c fur
les parties les plus élevées de Prié, parviennent
à une grolfeur monftrueufe : il y en à
quelquefois qui font de la grofîeur de l ’arbre
qu’on appelle pinang. Mém. de Batavia,
ann. 1787. Vile de Java.
P---312 Er—
* La Tête- tri angulaire y8. C. Capite-
triangulatus C. capite triangulari ; maxitld
fuperiore utriaquè elevatâ in vertice : corpore
viridi , maculifquè variis , in toeniam cou-
Jluentibus.
La tête triangulaire; la mâchoire fupérieure
relevée en faillie, de part & d’autre, fur le
fommet : le corps vert, parfemé de tachés
diverfes, qui, en fe réunifiant, forment une
bandelette. ( pi. 38 , fig^2).
On voit au Cabinet du Roi un ferpent
envoyé, fous le nom de vipère de f ile Saint-
Euftache, que M. le Comte de la Cepède a
nommé Tête-triangulaire. En effet, fa tête
paroît d’autant plus triangulaire , que les
deux extrémités de la mâchoire fupérieure
forment, par derrière, deux pointes très-
faillantes. De plus, le fommet de la tête 6c
le tronc font revêtus d’écailles rhomboïdales
6c unies i au lieu d’être relevées par une
arête, comme celles qui recouvrent le dos
de la vipère. La mâchoire fupérieure eft armée,
de chaque côté, d’un crochet mobile, fem-
blable par fa forme à ceux des ferpens
venimeux. La furface fupérieure du -corps
eft verdâtre, 8c parfemée de taches de diveries
figures fur la tête 6c fur le dos, où elles le
réunifient pour former une bande irrégulière
6c .longitudinale* Les plaques du ventre
font d’une couleur foncée , 6c bordées de
blanchâtre. L ’individu que M. de la Cepède
a décrira deux pieds de longueur totale ; la
queue feule n’a que trois pouces neuf lignes.
Séba a donné la defeription 6c la figure d’une
vipère verte de l’-îie Saint-Euftache, qui me
paroît être la xnêmç que celle dont.il eft ici
queftion. Séb. 21 ,p l. 3 6 , fig . 3. M . le C. de
la Cepède y Hifl. Nat, des flerp. p . 132. U île
Saint-Eu (lâche.
P—-1 jo E— 61
* L a C our esse 5 p, C. Curfor C. capite fubovato i
corpore fuprà viridi y maculis■ albis , elonga-
tisy duplici ordine digeflis ; lateribus abdomi.-
nequè albis.
La tête un peu ovale : le corps vert pat
deffus, 6c marqué de taches blanches , alon*»
g é e s , difpofées fur deux rangs ; le defloq$
D ij