y i z V o y a g e e n S i b é r i e .
de la Czaufowa égale à la plus, grande pente de la Pyfzma, que j’ai
trouvée (N \ CCLVI) de/pieds 3 pouces 8 dixièmes par lieue.
O r , d’après cette nouvelle hypothefe la pente de la Czaufowa feroit
de 103 toifes 5 pieds 9 pouces, & la hauteur de Bilimbaeuskoi,
de z6y toifes z pieds 4 pouces, qui font égales à 19 lig. 11 douzièmes
3 & alors la hauteur d’Ekatérinbourg eft de 17 lig. 8 douzièmes
, ou de z 3 z toifes o pied 6 pouces. Cette fécondé détermination
eft la plus grande qu’on puiife fuppofer à Ekatérinbourg ;
car autrement la riviere de la Czaufowa ferait un torrent, ce qui eft
faux : or, cette fécondé détermination différé de z 3 toifes y pieds
y pouces de la première hypothefe qui donne la plus petite hauteur
d’Ekatérinbourg, de zo8 toifes 1 pied 1 pouce. Et en prenant un
milieu entre ces deux hypothefes, on aura la vraie hauteur du niveau
de la riviere d’Ifet à Ekatérinbourg, de zzo toifes o pied 9
pouces, qui ne différera des deux autres hypothefes que de 1 z toifes
environ. Et d’ailleurs la pente que j’ai fuppofée à la Pyfzma dans la
fécondé hypothefe , eft un peu trop grande , comme on le verra
par la fuite : ainfi je fuppofé la vraie hauteur d’Ekatérinbourg de
zzo toifes o pied 9 pouces au-deffus de l’Océan, qui font égales
à 16 lignes 10 douzièmes, La hauteur de la Czaufowa à Bi-
limbaeuskoi, par rapport à la mer, devient alors de 19 lignes
1 douzième, ou de zy z toifes y pieds 11 pouces 5 & la pente de
la Czaufowa de 91 toifes 3 pieds 4 pouces , fur une diftance de
quatre-vingc-trois lieues, ou de 6 pieds 7 pouces 4 dixièmes par
lieue : elle ne différé plus de la pente moyenne de la Pyfzma que
4e 9 pouces.
JE!auteur de la riviere de Pyfyna au-dejjiis de l ’Océan a. Bélojarskaia.
CCLII. J’arrivai le 3 Septembre à trois heures du foir à Belojurskaia,
gi Je 4 à une Jagiire du matin à Ekatérinbourg : en comparant
N i v e l l e m e n t d e l a R o u t e . y i j
rant mes obfervations faites à mon départ de Bélojarskaia à celle de
Pétersbourg, la Pyfzma feroit plus élevée que la Néva de 6 lignes
3 douzièmes ( Table X IX , colonne 6 ) : & puifque la Néva eft au-
deffus de l’Océan de 1 ligne 6 douzièmes, la Pyfzma feroit donc à
Bélojarskaia de 7 lignes 9 douzièmes, ou de 9 y toifes environ au-
deffus de l’Océan, dans le cas où l’atmofphere aurait été la même à
Bélojarskaia & à Saint - Pétersbourg 3 ce qui eft d’autant moins
vraifemblable, que la Pyfzma ayant fa fource aux environs d’Ekatérinbourg,
la riviere d’Ifet doit être très peu élevée au-deffus de la
Pyfzma à Bélojarskaia, ainfi que le démontrent les.hauteurs relatives
, qui font d’autant plus exaétes dans cette circonftance, que
n’ayant employé que dix heures de temps pour arriver à Ekatérinbourg
, l’atmofphere ne peut avoir fouffert de grandes variations
dans cet intervalle, fuppofé qu’elle ait varié. Or , fuivant les hauteurs
relatives ( Table X IX , colonne y ) le niveau de la riviere
d’Ifet eft plus élevé que celui de la Pylzma à Bélojarskaia de z lig.
z douzièmes : & ayant fuppofé (N°. C CL I) la riviere .d’Ifet de
zzo toifes o pied 8 pouces, ou de 16 lignes 10 douzièmes, la
Pyfzma fera donc à Bélojarskaia de 14 lignes 8 douzièmes au-deffus
de l’Océan, qui font égalés à 188 toifes 4 pieds 9 pouces,
CCLIII. La riviere de Pyfzma a fon embouchure dans la riviere
Tura , dix-huit lieues au-deffous de Tumen ; laTura a fon erru-
bouchuredans la riviere de Tobolsk, & celle-ci fe réunit à l’Irtyfz
dans l'a ville de Tobolsk. Ce iimple expofé fait d’abord connoître
que le terrein forme une pente depuis Ekatérinbourg jufqua To-
bolsk, fur une diftance de cent quarante-quatre lieues. Cette pente,
& par conféquent la pofition de Tobolsk, eft d’autant plus facile a
'déterminer, que j’ai prefque toujours fuivi ces rivières depuis T?»
bolsk jufqua Ekatérinbourg. - , - .
CCLIV. Je ne ferai ufage dans, la détermination de la pente
de la riviere de Pyfzma que des obfervations faites à des diftançes
Tome I. T tf: