Vai dans cet état à z.7 . a . 1 1 , ce que je vérifiai plufieurs, fois;
avec d’autant plus de facilité & d’exactitude, que j’avais tendu
un fil de foie très fin fur les diviïîons du baromètre : je tranf-
portai, 15 minutes après, le baromètre au haut de l’Obferva-
toire, de façon que le niveau de la cuvette étoit de 3 3 pouces
au - deflous du parapet 3 l'e baromètre ne fe foutenoit plus alors
qu a z y . 7 . 6 ; il étoit defcendu par conféquent de z lignes y
douzièmes. L ’ayant enfuite rapporté dans mon appartement, je
trouvai qu’il s’y foutenoit à la même hauteur qu’avant lés obferva--
tions, dè forte que j’étois certain que l’atmofphere n avait point,
varie, & que par conféquent z lignes, y douzièmes exprimoient.
la vraie quantité dont lë mercure étoit defcendii depuis les caves,
jufqu’àu haut de l’Obfervatoire L mais ayant placé le niveau du.
baromètre dans lés caves, cinq pouces un quart au - dèffus de là
dernière marche de lefcalier, & au haut dè l’Obfervatoire, 33;
pouces au-d'effous du parapet, il ne refte pliis que 164pieds 9
pouces trois quarts, ou i6y pieds en nombre rond , pour la. vraie;
hauteur qui'répond a z lignes y douzièmes:.
X X X V . La hauteur de r6y pieds n’eft pas füffifante pour
déterminer avec précifion par expérience la réglé de la dilatation;
de l’air. Cette opération demandé a êcre faite fur dès hauteurs.très
eonfidërablès, afin que les- erreurs inévitables dans ces fortes d’opérations
s’anéantiffènt dans/une multitude de ftations & dans des;-
termes très éloignés. Je fuppoferai avec M. Maraldi que la. dilata-,,
tion dè Fair eft teHe que la quantité d’air qui répond’ a chaque.-
ligne de mercure augmente d’un pied, à mefure qu’on s’éloigne dè.
îa terre, éfant donné d’ailleurs r6y pieds pour les deux termes,
dè mes ftations, &• la-variation du baromètre z lignes y douzièmes^
entre ces deux termes ( N “. X X X IV .) , on trouve que
b première ligne , à commencer Lia demiere marche du fécond.
efcalier des caves de l’Obfervatoire, eft égale à 67 pieds 3 pouces ,
toif. _ pied pou. ou . . 1 1 1 3
La féconde • • • • • 11 z J
La troifieme . . • • • - - • - • 11 5- J
Ayant obfervé que le mercure le foutient plus bas fur la marche
du même efcalier, qu’au niveau du pavé de la Salle méridienne de
ÎObfervatoire , d’une ligne dix douzièmes ; & ayant déterminé,
( N°. XXXII.) le niveau de cette Salle 4 lignes 1 douzième au-
deifus du niveau de la mer , on trouve que la demiere marche du
fécond efcalier des caves eft élevée au-delfus du niveau de la mer
de z lignes 3 douzièmes ; & que la ligne de mercure répond
au niveau de la mer à Breft à îa ooifes y pieds y pouces; la fécondè
11 toifes o pieds y pouces, &c ainfide fuite comme dans la
Table, fui van te..
T A B L E
I I I .
la hauteur' du ihercUrè dans le
veler la route de P a r is a Breft.
D e la hauteur de Vair qui répond a
. baromètre dont j*a i f a i t ufage pour ni
Haut, du merr
cure au-deiïus Hauteur de l’air qui répond Hauteur de l'air au-deflus du Hauteurs moyennes du
du niveau de
a chaque ligne de mercure. niveau de la mer à Breft. Baromètre,
la mer à Breft.
Toiles. Pieds: Ponces. Toifes. Pieds.- Poucesc Pouces. Ligues
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