S T A C K E L.
CLIX. La rivière Liddou eft proche de ce Village à trente - lis
lieues de la mer, & par conféquent là hauteur eft de n toifes.
T e i g l- i s.
C L X . La rivière Perna eft fur la route à quarante lieues de la
mer j & par conféquent fa hauteur eft de i j toifes.
D E R P T.
CLXI. Un bras de la rivière Perna paflè proche de la Ville de
Derpt qui eft éloignée de la mer de cinquante-trois lieues ; fa hauteur
eft par conféquent de 18 toifes.
N e n a t.
CLXII. Ce Hameau eft proche le lac Peipus à vingt-quatre
lieues de la mer, & par conféquent la pente des rivières qui fe déchargent
dans le Golphe de Finlande, eft de 4 toifes. Mais on verra
par la fuite que le niveau de ce Golphe eft à Saint-Pétersbourg de
18 toifesau-deffus de la mer. Je le fuppofe à Narva de i f toifes ;
& par conféquent la hauteur du lac & de Nénaleft de 19 toifes au-
deffus de la mer.
N a r v a , J a m b o ü r g ê K i î i n a ,
CLIII. En partant des mêmes principes, je fuppole la hauteur
de Narva de 1 j toifes, Jambourg de 1 7 , & Kipina de zo tçifes
au-deffus du niveau de la mer.
jm-
C H A P I T R E S E I Z I E M E .
Nivellement de la Ruffie, depuis S. Pétersbourg jufquà Tobolsk.'
C artes , N°. VI, VII, VIII, IX, X I ; & C oupes , N°. XVII, XVIII, XIX, XX, XXI.
C LX IV . I_i a RuiTie étant la Contrée la moins connue de celles
que j ai parcourues dans mon voyage , je m’en fuis occupé plus
particulièrement ; elle offre d’ailleurs les objets les plus intéreffants.
Le froid exceflïf qu on éprouvé en Sibérie eft même un phénomène
prefqu inexplicable : des Phyficiens du premier ordre ont cru trouver
des preuves de ce froid rigoureux dans la prodigieufe élévation que
les Voyageurs ont donnée au terrein de la Sibérie. Mais ceterrein
eft-il auiïi elevé quon la cru? C ’eftaux obfervations à éclaircir
cette matière ; & c eft un avantage de plus que nous offre le nivellement
de la Ruffie.
C LX V . Plus la Ruiïle m offrait de recherches inréreflàntes
plus je pris de précautions pour me procurer ces connoiflànces &c
m affurer de leur exaébitude : je fus a peine arrivé à Saint - Péters-
bourg, que j y conftruiiîs de nouveaux baromètres femblables à
ceux donc j ai deja parlé ; j’avois même fait proviiîon de tubes, de
mercure revivifié de cinabre, & de tout ce qui m’étoit néceflàire *
pour rétablir mes inftruments en cas d’accidents, ou en conftruirç
de nouveaux.
C LX VI. Avant mon départ pour la Sibérie, je comparai mon
baromètre avec celui de M. Braun de l’Académie de Saint-Péters,
bourg, afin de pouvoir comparer les obfervations que je ferais en
route a celles qu’il ferait à S. Pétersbourg, & éviter par ce moyen
les erreurs occafionnées par la différence des baromètres.
CLXVII, La Néva étant le terme auquel j’ai comparé toutes
N nnij