{¡tués fur fes bords, & en vérifier d’autres., il eût néceflàire de commencer
par déterminer la hauteur du niveau de ce fleuve à Cazan.
J’arrivat le premier Qâiobre dans cette Ville, & j’en partis le 7 ;
je paffai le Volga à fêpt lieues de Cazan, & j’obfervai fur les bords
de ce fleuve la hauteur du baromètre, qui ne difleroit que de 1 douzième
de celle que j’avois, obfervée à Cazan avant mon départ ; &
par couiequent l’endroit de mes obfervations étoit au niveau du
Volga, puifque la différence de 1 douzième de ligne peut avoir fa
fource dans la difficulté d’obferver une £ petite quantité. Mes obfervations
faites à Cazan & comparées à celles faites à Saint - Pétèrs-
bourg au niveau de la Néva , m’ont donné les réfultats fuivants ,
dont on trouve le détail, ( Table X IX Ë
1“. Oétobre, le niveau du Volga eft plus élevé
que la Néva de g ÜT. - . -+- 6Us' mz doux.
% , . . -t- 3 4 .
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r Cazan , matin . . ,* • H- I 9
^ l Volga, foxr . . .. . . -+- I 3
Par un milieu entre ces 8 déterminations . -+■z 3-
CX C V I. Suppofant l'e Volga plus élevé- à Cazan que celui
de la Néva à Saint-Pétersbourg de z lignes 3- douzièmes, le Volga
fera donc au-deiTus du niveau de la mer à Cazan de 3 lignes 9 douzièmes
qui font égales à 44 toifes y pieds 7 pouces,
CXCVII. Cette détermination dii Volga nrécant fondée que
fur la comparaifon de huit obfervations faites à Cazan & à Saint-
Pétersbourg, elle ne peut être exaéte qu’autant que l’atmofphere
$ura été à-peu-près la même dans ces deux Villes ; pour m’aflurer de
N j t h u e h e s t D E u R o u t e . 4 8 7
cette circonftance, je ferai nfâge des obfervations que M, tecre z
faites àAftracan .fur ce, fleuve pendant plufieurs années ; je déterminerai
parie moyen de ces obfervations la hauteur du niveau de ce
fleuve à Aftracan ; comparant enfuice ceréfultat à celui qu’on déduit
de mes obfervations de Cazan, on pourra apprécier le degré de certitude
qu’on peut accorder à la pofition du Volga dans cette Ville,
Hauteur du niveau du Volga à AJîracan.
CXCVIII. Les obfervations fuivantes ont été faites à Aitracafl,
a quinze lieues de la Mer Cafpienne où ce fleuve a fon embouchure;
elles forment une fuite de neuf années, à commencer à
173z , mais avec des interruptions, ainfique je l'ai marqué dans
la Table fuivante.
mois.
Pieds Pieds Variations i Hauteurs
Londres.
de
Paris.
du
Baromètre.
1 moyennesdu
Baromètre.
- H » 51 0 4-2 8 7 4
— 28 60 0 — 16 9 9 I 9 7
27 « A
- H ° ff5 0 H-18 8 IO — 1? J2 0 i — 27 Í io i 0 28 1 4
- t - jo 30 0 + 2 8 4 IO
— 29 48 0 — 27 7 8 9 2 28 0 î
- H ° S 5 0 •4-28 S 1
— 29 5 0 — 27 2 IO 2 7 27 1® 1
-f-30 6 i 0 -4-28 8 6
— z 9 43 0 — 27 1 1
5 28 7 t 9
•4-30 CfO 0 + 2 8 1 r 7 — i 9 25 0 — 27 <T 0- l 9 S 1 *■. +
•4-30 65 0 -+-28 8 10
— * 9 64 Q — ■*7 9 Q %
5 28 s *
-+-30 6q 0 4-2.8 8 3-
— z9 45 0 — ZJ <T it> 28 l. i, 5 r 6
-4-30 66- 0 4-28. 8 11
— ly 'ë o ; © — 2 7 28 y 0 & IT 1,1 z t i ,