4 1 6 V o y a g e e n S i b î e î ê.
eft alors conforme à celle qui réfulte des hauteurs relatives, & quori
'trouve de 2 lignes 6 au-dèifus de lObfervatoire, dou Ion déduit
la hauteur de ce Village de 6 lignes 7 par rapport au niveau de la
mer, ou de74toifes y pieds y pouces, de 19 toifes 2 pieds 2 pouces
au-defîus de l’Qbfervatoire, ôc la hauteur moyenne du baromètre
de 2 7 . 6 . 7 ’
L I S X E U x.
LIV. Cette Ville eft fituée fur la rampe d’une montagne dont
Je bas eft arrofé par la riviere de Touques. Je fis mon obfervation a
la première Auberge qu’on rencontre fur la route à droite : il me
parut plus bas de 1 o toifes que le fommet de la montagne a 1 entree
de la Ville. Les obfervations [Table I V , colonne 7. ) donnent la
hauteur de Lifieux de 1 ligné 4 au-deflous de 1 Obfervatoire , d ou
l’on déduit la hauteur de Lifieux au-deffus du niveau de la mer de
2. lignes 9 douzièmes , ou de 3 o toifes 2 pieds y pouççs, de 1 y
toifes 1 pied au-delfous de. l Obfervatoire , & la hauteur moyenne
du ■baromètre à Lifieux de 27. 10,4.
M a r c h é - N e u f ,
LV . Ce Village eft fitué fur une plaine très élevée : fa hauteur
à la Pofte déterminée par les hauteurs abfolues eft de 3 lignes 9
douzièmes au-deflous de l Obfervatoire ( Table I V , colonne G. ),
tandis quelle n’eft que de 1 ligne y douzièmes, au-deflous de
l’Obfervatoire ( Table V , colonne 3- ), ce qui produit une différence
de.2 lignes 4 douzièmes», elle a fa fource. dans les variations
arrivées dans l’atmofphere, foit aParis, foit en route. En effet,
on voit ( Table I V , colonne y. ) qu’elle a varié à Paris depuis mon
départ de Triel le. 2.6 jufqu a mon arrivée au Marché-Neuf le 27,
,de 2 lignes 8. Elle,varia encore le même jour de : 1 ligne 4 douzièmes
depuis mon: départ de Marché-Neuf jufqu’à mon arrivée
N i v e l l e m e n t d e l a R o i / t e . 4 1 7
à Lifieux. Il feroit très ailé de corriger la pofition de Marché-Neuf,
fi l’on pouvoir s’aflurer de même de l’état de l’atmofphere en route.
Si elle avoit varié également, le réfultat fondé fur la comparaifon
des obfervations faites à Paris & en route demanderait la préférence,
parce que la méthode des hauteurs relatives n’admet point de
variations dans l’atmofphere. Mais étant très polfible que l’atmo-
iphere ait varié à Paris, &■ qu’elle n’ait fouffert aucune variation en
route, il eft encore très polfible que le réfultat fondé fur les hau-
teurà relatives foit le véritable. La fuite nous éclaircira là-deffus.
LVI. Suivantles hauteurs abfolues, le Marché-Neuf eft plus élevé
que l’Obfervatoire de , . , . , , , , . H- 3 A
Suivant les hauteurs relatives, de , . . , . , -+- 1 y
Différence 2 4
Par un milieu, le Marché-Neuf eft au-deffus de
l’Obfervatoire de . , . . 2 7.
Ce réfukat moyen différé des autres de 1 ligne 2, & par confisquent
il peut s’écarter du véritable de 1 3 toifes environ. Je me
fuis affuré du degré d’exaétitude de cette pofition de la maniéré
fuivante.
LVII. J’ ai déterminé ( N°. L,) la hauteur d’Evreux par la pente
de la riviere de Seine : j’ai fuppolé cette hauteur de 3 6 toifes 4 pieds
1 0 pouces au-delfous de l’Obfervatoire, ou de 3 lignes % douzièmes.
Prenant maintenant pour bafe les différentes hauteurs de
Marché-Neuf déterminées ci-deflus, j’en conclurai de nouveau la
pofition d’Evreux par Ja hauteur relative de Marché-Neuf & de
cette Ville : on la trouve ( Table V , colonne 2. ) de y lignes 3 douzièmes
dont le Marché-Neuf eft plus élevé qu’Evreux.
LVIII. Suppofant le Marché-Neuf plus élevé q«ue l’Obferva-
toire de 3 lignes 9 douzièmes par les hauteurs abfolues ( N ° . LV. ),
& par les hauteurs relatives, de y lignes 3 douzièmes au-deffus
Tomel. H H