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de 12 to ife s i p ied au-deflus du. n iv e a u d e la r iv ie r e , & laJiauteUE
moyenne du baromètre de 27.7 • 4-
T o u L,
CXXIV. J'ai fait mon obfervation à Toul au niveau de la
Mofelle : fuivant les hauteurs abfolues (Table X , colonne 8 ) il
eft au-deffus de la mer de . . . • n 8'°ifao
Suivant les hauteurs relatives ( Table X I , col. y ) de 8 a 1
Par un milieu I0JEn
comparant les hauteurs déterminées dans ces Tables aux
vraies hauteurs corrigées par la pente des rivieres, on a vu que les
hauteurs abfolues donnoient çonftamment la hauteur des endroits
trop grande , & les hauteurs relative? trop petite : ainix la hauteur
moyenne de T o u l, que je fuppofe de t o y toifes , me paroit demander
la préférence. D ’ailleurs toutes les obfervations donnent le
niveau de la Mofelle plus élevé que celui de la riviere d’Orne : le
local indique même que le terrein doit s’élever à-mefure qu on
approche des Voges ; & la hauteur moyenne de Tou l, que je
fuppofe de 105, fatisfait à toutes ces hypothefes. On déduit de
oette obfervation la hauteur moyenne du baromètre de 27. 4 . 8.
C h a t e a u - S a l i n s .
CXXV. Cette Ville eft iltuée en partie fur une montagne dont
le pied eft arrofé par la petite Seille, qui a fon embouchure dans
}a Mofelle à Metz.. La hauteur de fon nivçau , par rapport à celui
de la mer, eft ( Table X , col. 8 ) de , . . 1 1 9 ^ 1 ^ '
¡Suivant les hauteurs relatives ( Table X I , col. y ) de . 73 3
Par un milieu . , . , , , , 9 6 2 .
Château-Salins feroit alors moins élevé que le niveau de la Mo-
fçlle, que j’ai déterminé à Toul de 1 oy toifes ; & il eft confiant
qu’il
N i v e l l e m e n t d e l a R o u t e . ^49
qu’il doit être plus élevé, parce que quelque hauteur que l’on fuppofe
a la montagne de Château-Salins, le niveau de la riviere de Seille
feroit trop bas pour que l’eau pût couler dans la Mofelle. Ainfî je fup-
poferai la hauteur de Château-Salins de 119 toifes, ainii qu’elle
réfuke des hauteurs abfolues, & la hauteur moyenne du baromètre
de 27 . 3 . 7. O n pourroit peut-être foupçonner que les environs
de Chateau-Salins font bas a cauie des lacs S i des marais qu’on y
trouve; mais ces lacs &.ces marais font entre des montagnes , &
par conféquent dans un pays éle.vé,
H e l l i m e r ,
C X X V I . Suivant les hauteurs abfolues, Hellimer eft ( T a -
ble X j col. 8 ) au-deflus de la mer de . . x 3 3
Suivant les hauteurs relatives! Tab. XI, col, y ) -de . 100 3
Par un milieu . , . , " , , 1 1 6 7~
Cette hauteur eft encore trop petite ; Si en effet plufieurs ruif-
feaux prennent leurs fources dans les environs de Hellimer , & fe
répandent de différents côtés, ainfx qu’on peut s’en affurer par la
Carte de France ; ces ruiffeaux indiquent par conféquent un ter-
rein. très elevé. Suivant les hauteurs relatives, le baromètre fe
foutient plus haut a Hellimer qua Château-Salins , de 2 lignes
1 douzième, qui font égales à 28 toifes 3 pieds, en fuppofant la
hauteur moyenne du baromètre à Château - Salins de 27 .3 . 7 :
& puifque Château-Salins eft de 1 19 toifes au-deffus du niveaudé
la mer, on aura la hauteur de Hellimer de 147 toifes 3 pieds par
les hauteurs relatives, tandis qu’on l’a déterminée par les hauteurs
a olues de 13 3 toxfes 4 pieds : & en prenant un milieu entre ces
deux déterminations, on aura la vraie hauteur de Hellimer au-
deflus du niveau de la mer de 140 toifes en nombre rond , & la
hauteur moyenne du baromètre de 27 . 2.
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