4 z z V o y a g e e n S i b é r i e .
trajet, la variation de l’atmofphere ne peut avoir été confidérable
dans un 11 petit intervalle ; d'autant plus quelle n’a été à Paris que
de o lig. y , & à Breft de i lig. depuis fept heures du matin jufqu’à
midi. Or fuivantles hauteurs relatives (N°. LXIII. ) Villers-le-
Bocage eft au-deffus de l’Obfervatoire de o ligne 8 , & elle différé
de y lig. 7 douzièmes de celle déterminée par Breft, & par conié-
quent cette derniere eft évidemment fauffe.
LXVII. En prenant un milieu entre la hauteur de Villers-le-
Bocage, déterminée {N°.LXIIL ) de i lig. i i au-deffus de l’Ob-
fervatoire par les hauteurs abfolues, & de o lig. 8 par les hauteurs
relatives; on a la vraie hauteur relative de Villers-le-Bocage de
i ligne ; au-deifus de l’Obfervatoire, & de y lignes 4 au-deflus
du niveau de la mer, qui font égales à 60 toifes o pied 7 pouces.'
Cette Ville eft alors de 14 toifes 3 pieds au - deflus de l’Obferva-
toire, & la hauteur moyenne du baromètre de Z 7 . 7.9.
P O N T E A R S I.
L.XVIII. Pontfarfi eft iitué fur la riviere de Vire, à quinze
lieues de fon embouchure dans la mer ; je fis mon obfervation au
niveau même de la riviere. Elle eft au-deflous de l’Obfervatoitç ,
par les obferva’tions de Paris ( Table V I, col. de z “5’ 1 ■:
Par les obfervations de Breft ( colonne 7.), de -+- z 9
Par les hauteurs relatives, Pontfarfi eft au -
deffous ( Table V il, colonne J.') de . . — 4 i®.
LXIX. Le réfui ta t fondé fur les hauteurs relatives eft évidemment
faux, parce que l’Obfervatoire n’étant élevé au - deflus du
niveau de la mer que de 4 lignes 15 le niveau de la riviere de Vire,
fuivant les hauteurs relatives, feroit au-deflous de celui de la mer
de o lig. 9 douzièmes, ou de 9 toifes environ ; ce qui eft abfurde.
LX X, Suivant l’obfervation de Breft, le niveau de la riviere
*
N i v e l l e m e n t de la Route, 413
de Vire eft de z lignes 9 au-deflus de l’Obfervatoire, & par confisquent
de 6 lignes 10 au-deflus du niveau delà mer, ou de j6 toifes;
& alors la pente moyenne de cette riviere feroit de 30 pieds
par lieue : elle formeroit une efpece de torrent; ce qui eft faux.
LXXI. L’explication des caufes phyfiques qui ont produit les,
différences qu'on obferve dans les réfultats ci-deffus, feront con-
noître l’exaétitude du réfultat fondé fur l’obfervation de Paris. En
effet, en examinant les obfervations faites à Breft & à Paris pendant
que j’obfervois à Villers-le-Bocage & à Pontfarfi le z Oétobre
C Table VI. ) on voit que le baromètre eft monté à Paris de 1 lig. 6 ,
a Breft de z lignes ; & il eft vraifemblabe qu’il a varié dans le*
meme rapport dans l’intervalle compris entre ces extrêmes; &
par conséquent on ne peut faire ufage dans cette circonftance de
la méthode des hauteurs relatives qu’autant qu’on auroit égard à
tette variation : elle eft de 1 ligne 9 douzièmes, en prenant un
milieu entre celle qui a été obfervée à Breft & à Paris : & appli-
quant cette correéhon à la hauteur fondée fur les hauteurs relatives
le niveau de la riviere de Vire feroit au-deffous de l’Obfervatoire
de 3 lignes i , au-lieu de 4 lignes 1 o.
LXXII. Suivant leN ’.LX IV , l’obfervation de Breft donne
a hauteur de Villers - le - Bocage trop grande de 4 lignes 4
douzièmes : o r , pmfque l’atmofphere a varié- à-peu-près d’une
■ ’ & t “ k B fens à 1 « à Breft
( JNo. LXXI.) on doit fuppofer la même erreur dans la pofition
M M B S nVlere de Vire déterminée par Breft que dans
celle de Villers-le-Bocage : il faut diminuer par conféquent k hau-
eur e riviere de Vire de 4 lignes 4 douzièmes, & alors le B
u de cette riviere eft de 1 lig. 7 douzièmes au-deffous de l’Ob-
ervatoire. On a, d’après ces correéHons, les réfultats fuivants
Le niveau de la riviere de Vire eft au-deffous de l’Obfervatoke