C H A P I T R E D O U Z I E M E .
Détermination des principales pojitions depuis Iégo jufquà la
ville de Morlaix, au niveau de la mer.
LXXXVIII. L ia Ville de Morlaix eft à l’embouchure d’une
riviere où eft un petit Port de mer. J’obfervai le baromètre au Port,
la marée étant retirée ; on peut par conféquent confîdérer cette ob-
fervation comme étant faite au niveau de la mer j ce niveau ne
pouvant être que de quelques pieds au-deffous.
LX X X IX . Suivant les hauteurs abfolues (Table V I , col. y )
l’Obfervatoire feroit plus élevé que le niveau de la mer au Port de
Morlaix, de 4 lignes 3. & par conféquent cette hauteur eft trop
grande de a douzièmes, puifqu’elle ne doit être ( N°. XXXII) que
de 4 lig. 1. Mais une fi petite différence peut avoir fa fource dans les
obfervations mêmes. L’accord de cette détermination eft une preuve
que les obfervations de Paris demandent la préférence fur celles de
Breft, quoique Morlaix ne foit éloigné que de quatorze lieues de
cette derniere Ville.
L A M B A L E.
X C , La ville de Lambale eft fituée vers la fource d’un petit
ruiffeau qui a fon embouchure dans la mer à la diftance de fix lieues
environ. Suivant mes obfervations le niveau de cette riviere eft au-,
deffous de l’Obfervatoire des quantités fuivantes :
Lambale par Paris ( Table V I , colonne 5 ) , . — z Ul' 7
Par Breff (TableV I, colonne7 ) , — o 9
Par les hauteurs relatives (Table V II, colonne 3 ) . — z 7
Par un milieu, , ; ; t ; , — z 0.
N i v e l l e m e n t d e l a R o u t e . 43*
Ce réfultat moyen différé de 1 ligne environ des autres}'mais
comme l’atmolphere n’a varié ni à Paris ni à Breft, & que d’ailleurs
je n’ai employé que trois heures pour aller d’Iégo à Lambale,
il paroît naturel de rejetter l’obfervation de Breft, & de fuppofer
la hauteur de Lambale de 1 lignes 7 au-deffous de i’Obfervatoire ,
& de 1 ligne 6 au-deffus du niveau de la mer, qui font égales à
16 toifes z pieds 8 pouces, de 2.9 toifes 9 pouces au-deffous de l’Ob-
fervatoire , & la hauteur moyenne du baromètre de 1 7 . 1 1 . 7 ,
C h â t e l a u d r i n .
XCI. J’ai obfervé à Châtelaudrin le baromètre à l’Auberge, Suivant
cette obfervation , on aura les hauteurs fuivantes par rapport
à l’Obfervatoire,
Par Paris ( Table V I , colonne y) . . , — o 4 f
Par Breft ( Table V I , colonne 7 ) . . , _0 1
Par les hauteurs relatives ( Table V I I , col, 3 ) . — o r i
Par un milieu . , , , .. _ 0 g~
Ne pouvant vérifier la pofition de Châtelaudrin par aucune'
riviere, je fuppoferai la hauteur de — 0,8 douzièmes au-deflous
de l’Obfervatoire , & par conféquent de 3 lignes y douzièmes au-
deffns du niveau dé la mer, ou de 37 toifes y pieds 9 pouces} de
7 toifes 3. pieds 8 pouces au-deffous de l’Obfervatoire i & la hauteur
moyenne du baromètre de 1 7 . 9 . 8,
G u 1 NG A M F..
XCIL La pofition de Guingamp a aulïî été déterminée â lx
Pofte. Cet endroit eft au-deflous de l’Obfervatoire, par l’obférva-
tion de Paris ( Table V I , colonne y ),, de - .. 1. 4
Par Breft ( Table V I , colonne y),, de . , 0 g
Par les hauteurs relatives (Table VII, col. 3 ) , de — r 6
Par un milieu ;