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G e n r e FONGIE.— Fungís.
Animal membraneux, le plus souvent simple,
déprimé, orbiculaire ou ovale , ayant une bouche
centrale supérieure, transverse, des tentacules plus
ou moins longs, nombreux, quelquefois à peine
apparents, solidifié dans son intérieur par un
polypier calcaire, lamelleux, rayonnant en dessus,
granuleux en dessous.
Tous les animaux actiniformes dont nous allons
avoir à parler, ont cela de particulier que la substance
solide qu’ils sécrètent est toujours rayon-
née, lamelleuse et réellement interne, quoiqu’elle
ne le paraisse pas d’abord. De même que nous
avons passé des Actinies simples et susceptibles
de se déplacer à d’autres Actinies groupées et fixées,
de même dans cette famille nous trouverons des
individus complètement isolés, libres sur le sable,
et d’autres, c’est le plus grand nombre, réunis
entre eux et faisant partie du sol.
Les Fongies nous fourniront le premier exemple.
Ce sont des Zoophytes qui par leur produit
pierreux, ont une grande ressemblance avec un
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champignon renversé, comme leur nom findique,
mais tous n’ont pas une forme circulaire. Il en
est d’ovalaires, de comprimés, et c’est ceux-là
qui présentent quelquefois deux ou trois Polypes
réunis *. Il est des Fongies fixées par un court pédicule,
qui doivent probablement former des espèces
distinctes, ce dont nous n’avons pu nous
assurer par l’observation des animaux. Ces derniers
fourniront pour les espèces rondes, des caractères
qui nous semblent meilleurs que ceux
tirés de la forme des lamelles, dont il sera cependant
toujours facile de tenir compte. D’après cela
on pourrait les diviser eu Fongies à longs tentacules
, et en Fongies à courts tentacules, ou plutôt
qui n’en ont pas; comme est celle de la mer Rouge
que nous a fait connaître le premier, le judicieux
Forskal, et dont aucun auteur n’avait parlé depuis,
lorsque nous rapportâmes un individu de cette
section, que nous avons décrit dans notre voyage
de l ’Uranie.
Les Turbinolies ressemblent tellement à de
petites Fongies fixées, qu’on voit dans les collections,
et qui sont à demi repliées sur elles-mêmes.
* Nous n’avons jamais vu cette particularité sur le grand nombre de
Fongies oi'bicnlaires que nous avons observées. Il arrive bien quelquefois
qu’un de ces animaux étant par hasard placé obliquement sur le so l, un
ovule peut se développer et croître à la partie postérieure, comme le M u séum
en possède un exemple; mais là ce sont deux travaux distincts, opposés
par leur b a s e , et non une réunion pour produire une seule forme.