G e n r e HÉLIOPORE. — //c%jora , Blainv.
Animaux cou rts, cylindriques , pourvus de
quinze à seize tentacules courts, larges, triangulaires,
pointus, contenus dans des loges rondes,
cannelées intérieurement, écliimilées à leur ouverture,
opposées, et formant un polypier calcaire,
fixé, ramifié, poreux dans l’intervalle des cellules.
H É L IO PO R E BLEU .
Heliopom ccemlea.
Pocillopore bleu, Lam., A n . s. v ., t. II, page 276, n® 7.
PLANCHE 2 0 , FIGU R E S I 2 - l 4 .
Heliopom compressa, frondescens, m lobos erec-,
tos et complanatos divisa, intus coerulca; poris
cjlindricis, parietibus lamelloso-striatis intersti-
tiis scabris. Lamk.
Poljpis radiatis, cjlindricis, luteo-albidis ; tentacuiis
plurimis, brevibus, foiiaceis.
C’est d’après la connaissance des animaux du
Pocillopore bleu que M. de Blainville s’est décidé
à le retirer de ce genre pour en former celui des
Héliopores. En effet, comme nous avons vu que
les Pocillopores n’avaient que douze tentacules ni
plus ni moins, et que cette espèce en compte
davantage, elle ne devait pas plus long-temps en
faire partie.
Les Héliopores sous ce rapport s’éloignent donc
un peu de la famille des vrais Madrépores. Ils forment
des masses assez considérables, branchues,
dont les rameaux sont verticaux, pressés, épais,
comprimés, à sommités obtuses, arrondies, de
couleur grisâtre à l’extérieur et bleue à l’intérieur.
Les cellules en sont petites, rapprochées, sans se
toucher cependant, cylindriques, à parois striées,
légèrement saillantes dans leur ouverture, qui est
ronde, échinulée.
Ces alvéoles tendent à devenir obliques aux
extrémités des rameaux, et convergent par leur
base en formant un raphé, qu’on ne peut voir
qu’en les brisant ; disposition qui ne paraît avoir
lieu que pour ce polypier. Les interstices des cellules
sont poreux et papilleux, ce qui rend la
surface très-rugueuse.
Les Polypes sont fort peu apparents. C’est avec