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î| ; 270 ZOOLOGIE.
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observations vont servir de base aux divisions
que nous proposons pour faciliter 1 etude de ces
1 animaux, qui sont assez nombreux.
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lobés ( ou les Lobul.-urcs ) j
i Alcyons , . ( mous.
arborescents(ouIesNeptccs; j
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1 Qe n’est que pour arriver plus promptement à
i la connaissance de l’espèce que nous avons établi
quatre subdivisions q u i, à la rigueur, pourraient
! n’en former que tleux, selon que les Alcyons seraient
lobés ou branclms.
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A. E s p è c e s m o l l e s e t l o b é e s ( o u les_ Lobulaires).
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I . A L C Y O N G LAU Q U E .
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Alcyonum glmicum, nol).
P L A N C H E 2 2 , F IG U R E S 1 1 - 1 2 .
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Alcyonum, carnosum, pediculutuin, plano-loba-
turn, virescens, luteo et fusco punctatum; polypis
fuscis longitrorsum striatis, quincunci ordinatis;
tentacuiis vireseentibus, obtusiusculis.
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Espèce formant de larges plaques charnues, à
gros pédicules courts, et dont les bords arrondis,
ondulés, sont quelquefois lobulés. Ces expansions,
épaisses de cinq à six lignes , sont d’un beau
glauque, avec des teintes jaunes et des points
grisâtres assez régulièrement alignés en forme de
quinconces; ce sont les oscules par où sortent les
animaux, q u i, nombreux et rapprocbés, modifient,
lorsqu’ils sont sortis, la couleur que nous
venons d’indiquer, parce qu’ils ont leurs tentacules
verdâtres, et leur tige brune avec/les stries
en long. Ces Polypes n’ont guère plus d’une ligne
dans leur plus grand développement. Les huit
rayons de leurs étoiles sont grêles, obtus et lisses.
Quelques-uns de ces Alcyons présentent quelque
variété dans leur teinte, qui est plus ou moins
grisâtre ou verdâtre.
On les trouve sur les plages, que la mer laisse
à découvert, de l’îlot de Panhi-Modou, à Tonga.
Ils rendent les places qu’ils recouvrent très-glissantes.
Il semble qu’on marche sur des coussins
charnus enduits d’nne matière albumineuse.