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de Piniélie noire qui s’y cache. Les ani-
niaiLY disparaissent à mesure qu’on monte, et
dans la plaine formée de poussière d’obsidienne
nommée Cagnadas, on ne rencontre plus que quelques
plantes rares, parmi lesquelles on remarque
la Viola Teydensis.
SAIMT-IAGO ( îl e s DU CAP VIilIT ).
Les rochers abruptes de cette rade, battus par
les eaux, ne sont pas propres à l’accroissement
des Zoophytes délicats. Il y a même peu de Mollusques,
hormis des Patelles, une Fissiirelle qui
nous a paru nouvelle, et quelques Troques.
Nous n’y avons point assez demeuré pour étendre
nos recherches aux environs. On peut supposer
que la proximité de l’Afrique doit y faire trouver
plusieurs de ses productions, lorsqu’il se présente
des localités favorables. Nous obtînmes un assez
bon nombre de poissons riches en couleur, pris
à la ligne.
RIO DE .TANEIRO.
Cette immense rade, située presque sous le tropique,
ne nourrit pas autant de Zoophytes que sa
position et le calma de ses ondes sembleraient
l’indiquer au premier abord ; ce qui tient probablement
à la quantité de rivières qui viennent
mêler leurs eaux à celles de la.mer.
Sous le monastère da Gloria habitent des Aplysies
que nous n’avons point trouvées ailleurs, si
ce n’est derrière l’église de Notre-Dame tle Bon
Voyage, de l’autre côté de la rade à Praya Grande,
où nous en vîmes amener avec une seine. C’est
de cette manière que nous nous procurâmes la
Rénille violette, de la famille des Alcyons, dont la
base des Polypes est en forme de disque échancré.
Les environs de la ville et de la baie fournissent
d’assez jolis Mollusques, parmi lesquels il faut mettre
le plus gros desBulimes.Les ruisseaux ont leurs
Ampullaires, et dans les trous de l’aqueduc du Corcovado
, nous fîmes provision de diverses Hélices,
parmi lesquelles on remarque celle qui porte le
nom de Peau-de-serpent.
On fouille les sables pour avoir des Hippes,
sortes de Crustacés lucifuges, dont les pêcheurs
se servent comme d’appâts. Dans les marais qui
bordent les rivières, on voit la vase couverte de
Thelpbuses et de Gélasimes. En levant nos câbles
nous amenâmes des Fortunes et des Maïas ; ces
derniers abandonnent rarement le fond des eaux.
Nous prîmes également un grand nombre de
Nymphons. Après quarante jours de relâche, nos
canots étaient couverts comme d’une végétation
de Tubulaires, de plusieurs pouces de longueur,