L ’axe a des ovaires et deux sortes de suçoirs;
les uns simples, un peu tortillés, n’en ont que
l’apparence, tandis que les autres sont en .forme
d’olive allongée, à canal étroit avec une ouverture
terminale.
Cette espèce provient des Moluques.
7. ST É PH ANOMIE FO L IA C É E ,
Stephanomia fo liá c e a , nob.
PLANCHE 3 , FIGURES 8 - 1 2 ,
Stephanomia, eiongata, cjiindracea; appendicibus
foiiaceis, ovaiihus, medio appendicuiatis ;
tentacuiis contortis, aibis et rubris; hausteiiis cam-
panuiatis.
Cette espèce est susceptible d’atteindre une
grande longueur, si on en juge p a r la quantité
de débris séparés que nous trouvions en même
temps que des individus presque entiers. Nous
ne connaissons point la forme de la vessie
hydrostatique. Les appendices ressemblent à des
feuilles ovalaires légèrement bombées en dehors,
munies d’une languette triangulaire en dedans, à
l’aide de laquelle ces corps se fixent sur leur axe.
Ce mode d’union est facilité par un tube court,
qui est quelquefois garni de vrilles et de faux
suçoirs. Ces folioles se recouvrent en partie les
unes les autres. Elles n’ont pas toutes la même
forme. Quelques-unes sont plus courtes ou plus
élargies, et ont leur languette déviée d’un côté
onde l’autre, pour s’accommoder à la forme générale.
Cette disposition n’est point seulement propre
à cette espèce, elle existe également pour
celles que nous venons de décrire.
La tige est chargée de vrilles rouges et blanches,
de corps cylindriques qui ressemblent à des suçoirs,
bien qu’ils n’aient pas d’ouvertures, enfin
de longues campanules pédiculées, comme articulées
dans leur point d’insertion, laissant sortir
de leur ouverture tronquée une sorte de petit battant.
On remarquait, à l’extrémité supérieure de
l’axe, un gros et long suçoir creux à extrémité
rebordée en trompette et différent des autres.
Cette Stéphanomie provient de la partie nord
de la Nouvelle-Guinée.