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que nous perdîmes, et plusieurs espèces de Bivalves.
Les contours des étangs salés sont couverts
de Cérites blanches.
Sur l’île Dirck-Atliigs, éloignée de dix lieues, on
trouve des Tonnes en quantité, ainsi que des
Éponges et des débris de polypiers coralligènes,
qui indiquent qu’il y a des localités où ces derniers
croissent, en petite quantité sans doute;
car snr ces côtes sablonneuses , la température
s’abaissant considérablement la nu it, doit être
désavantageuse à leur reproduction.
Biche et Péron ont parlé d’arbres entiers fossilisés,
et dont il ne resterait plus que les troncs.
11 serait bon d’étudier de nouveau ces productions,
et d’indiquer, dans fétat actuel de la science, ce
que peut être ce phénomène.
POET DU ROI-GEORGES.
Ce lieu est riche en Mollusques. On trouve dans
les eaux calmes du havre de la Princesse, principalement
sur la gauche, beaucoup de variétés de
Phasianelles , coquille qui a long-temps été rare
dans les collections. Les Bulles y sont par centaines,
et on en écrase trois ou quatre espèces sous les
pieds. En prolongeant la rive droite, on rencontre
des Troques, beaucoup d’Avicules fixées sur de
longues feuilles de fucus comme des grains de
chapelet, des Fuseaux, des Buccins , des Natices,
des Nérites, des Anatifes, etc. Sur les rochers des
deux côtés de l’entrée de ce havre sont d’énormes
Patelles et de longs Balanes, qu’il n’est pas toujours
facile d’avoir, parce que la mer vient briser
dessus. C’est dans les anfractuosités de gauche,
au milieu des petits bassins que forment les
rocbers, que nous découvrîmes des accumulations
de la grande Cérite lisse, très-rare dans les collections.
On trouve fixée snr ces Mollusques apathiques,
l’IIipponice australe, qui faisait autrefois
partie des Patelles. Des valves de Solens et de So-
lémies, parfaitement conservées, gisent sur les
plages sablonneuses. Nous n’avons pu nous procurer
l’animal de ces dernières, qui ont la plus
grande ressemblance avec celles qu’on trouve
dans la Méditerranée.
En coulant au fond de l’eau un filet avec des
appâts de chair, on y attire de petites Phasianelles,
que nous obtenions également avec une drague,
ainsi que des Stomatelles et des Cryptostomes.
Mais c’est spécialement sur l’îlot du Jardin, dans
les n i d s d’hirondelles de mer et de mouettes, que
nous faisions des provisions de cette dernière coquille,
dont le Mollusque sert de nourriture aux
jeunes de ces oiseaux.
On nous apportait des îles du milieu de la rade
le Turbo de Cook et des Haliotides d’une grande
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