entre elles, formant des masses orbiculaires,
subdivisées en rameaux ob tus, coniques. Ses oscules,
moins bien demi circulaires, tendent à devenir
plus cylindriques.
Ce polypier nous a paru constamment d’un
brun sombre, avec des teintes jaunâtres aux extrémités
des branches : cette couleur est due aux
Polypes qui, examinés à la loupe, sont d’un rouge
brun. Les étoiles sont striées en long, de la même
couleur sur leur face convexe, et les tentacules
ont leur extrémité blanche. C’est de ce Madrépore
que nous avons vu sortir des filaments ovifères,
représentés très-grossis.
Habite les îles Vitis.
B. Varietas , ramis graciiibus, crebris ; ceiiuiis
semicircuiaribus, subsquamosis, striatis.
Poijpis roseis; tentacuiis subfuscis, apice aibidis.
C’est avec quelque doute que nous donnons ce
Madrépore comme une autre variété du Pocilli-
fère. Peut-être que mieux connu quelque j our, il
formera une espèce distincte.
Ses rameaux sont grêles, très-ramifiés ; ses oscules
, assez rapprochés, ont bien* à peu près la
même disposition que les précédents, mais ils
sont en forme d’arc, avec une disposition écailleuse,
et des stries sur leur longueur.
Les branches sont rosées comme dans le Madrépore
plantain ; ce qui tient à ce que chaque Polype
a le contour qui borde sa cellule de cette
couleur, ainsi que la membrane qui les unit
entre eux, laquelle est striée sur les cellules. Les
tentacules, fort petits, sont légèrement bruns.
Cet individu se trouve dans l’île de Vanikoro.