pointus. C’est du côté de leur base, fort élargie,
qu’est l’ouverture, assez étroite, donnant dans
une cavité médiocre, surbaissée, étendue transversalement.
Habite la Méditerranée.
Une de ces ampoules a été trouvée près du cap
Vert.
DIPHYDES*.
Animal libre, nageant, hyalin, coriace, formé
de deux parties, rarement de trois, réunies à la
suite l’une de fa u tre , diversiformes, creuses, l’an-
térieurenucléale, portant des ovaires et des suçoirs.
Quelques jours de contrariété à l’ouverture du
détroit de Gibraltar, à notre départ de France, nous
facilitèrent f étude de ces singuliers animaux, et
nous mirent à portée d’en faire connaître plusieurs
espèces nouvelles, dans un mémoire inséré dans le
tome X des Annales des Sciences naturelles. En
ayant rencontré d’autres pendant notre voyage,
nous les reproduisons toutes ic i, en convenant que
les genres que nous avons formés ne doivent être
considérés que comme des .divisions de cette famille,
dont les individus ne diffèrent réellement
* Lorsque M. de Blainville fit paraître son article Zoophytes du Dictionnaire
des Sciences natu re lles , il ne eonuaissait malheurensemeiit pas
l’excellent ouvrage, sur les Acalcphes , de M. le professeur Esdischollz, de
D orpat, naluraliste fort liab ile , qui avait déjà fait quelques-unes de nos
découvertes dans la famille des D ip lijd c s , et leur avait imposé des noms
pai'tienliers. M. de Blainville s’est servi de ceux que nous avons donnés à
ce sZ o op lijte s . Mais tout eu ac co id an tla priorité au n alu ralisterusse, nous
conservons en partie les dénominations du professeur de Par is, pour ne pas
nuire à une classification déjà reçue et adoptée en France.
Zoologie. T. IV.