saisir la manière dont les nombreux et divers appendices
se groupaient sur leur tige. Les plus
extérieurs, ceux qui servent en général à la locomotion,
sont évidemment symétriques, imbriqués;
et s’ils ont une apparence d’être radiaires, en
spirale, cela tient à la torsion de l’axe sur Ini-
mème dans le sens de sa longueur.
Nous le répétons encore, croyant, au début
de notre voyage, que les Rhizophyses de Péron
étaient des animaux distincts, nous leur avions
donné le nom qui appartient aux Stéphanomies,
cherchant toujours ces dernières d’après le type
considérablement embelli de l’atlas du Voyage aux
terres australes *.
* N oire Stéphanomie lisse, du Voyage de VUranie, pl. 8 6, n’ayant
pas é lc dessiuée par n ou s, est un Zoopbyte très-incomplet dans plusieurs
île ses parties.
A . A x e T E È . S - c o u r t , p o r t a n t u n p e t i t n o m b r e
d ’a p p e n d i c e s n a t a t e u r s p l e i n s .
( Genre R hodophyse de Blainville. )
1. STE PH AN OM IE H E L IAN TH E .
Stephanomia Helianthus, nob.
PLANCHE 2 , FIGURES 1- 6 .
Stephanomia , ovata ; appendicibus longis, sub-
cjlindraceis, recuivatis; tentacidis rubris apice
trifidis.
Cette espèce tient réellement plus aux Physsophores
qu’aux Stéphanomies, et il ne lui manque
que des ampoules pour appartenir au premier de
ces genres; mais il est évident que la place leur
manque et qu’on ne peut pas dire qu’elles sont
tombées. Ainsi on voit combien ces distinctions
artificielles de genres sont souvent difficiles à établir.
M. de Blainville (tome LX, page i i 3 du Dictionnaire
des sciences naturelles) a élevé des doutes
sur la disposition radiaire des folioles de ce ZooÍ'f
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