‘ ‘1 ZOOLOGIE,
se.s folioles, qui sont triangulaires, pointues à l’extrémité
adhérente, et doublement échancrées à
celle qui est libre, de manière à représenter un
écusson. Ces appendices sont blancs, épais, serrés,
et imbriqués entre eux.
La tige qui était privée de sa vessie d’air , avait
des ovaires en grappes, de petits suçoirs cylindriques
terminés par trois pointes, et des tentacules
susceptibles de prendi'e beaucoup d’extension.
Il partait de ces derniers, et d’un côté
seulement, de petits boutons pédiculés enveloppés
d’une spirale rouge, ayant deux pointes de la
même couleur, recouverte d’une membrane tran.s-
parente. La tige d’où sortent ces appendices est
marquée de petits carreaux blancs.
Cette Stéphanomie, dont il ne restait que deux
à trois pouces, et évidemment tronquée, a été
prise sur les côtes de la Nouvelle-Zélande, dans le
mois de février 1827.
6. S T É PH AN OM IE HEPTACANTHE,
Stephanomia heptacantha, nob.
PLANCHE 3 , F IGÜ R E S 16-18.
Stephanomia, cyiindrica, aiba; appendicibus
crassis, cordiformibus, quater iimbo marginatis,
septem apicibus distinctis ; hausteiiis tubuiosis. \À
Nous ferons pour cette espèce la même observation
que pour la précédente, c’est-à-dire, qu’elle
était privée de la partie supérieure où devait se
trouver la vessie aérifère*. Nous ne savons pas non
plus quelle forme avait l’extrémité de ses tentacules;
mais celle de ses appendices latéraux suffit
pour la caractériser comme nouvelle et différente
des Stéphanomies précédentes. En effet ces appendices
sont élargis, cordiformes, arrondis dans leur
bord libre, lequel présente quatre facettes obliques
séparées par sept petites pointes bien distinctes,
d’où nous avons tiré le nom de ce Zoophyte.
* Nous ferons observer que si c ’est la bouche qui est à l’extrémité de
ce tte vésicule, elle n’est pas d ’une utilité indispen.sable à l ’an ima l, qui
p eu t , comme on le vo it, vivre sans eHe.