que par les formes extérieures. Il en est toutefois
qui demandent à être étudiés de'nouveau avec
beaucoup de soin, dont toutes les parties ne nous
ont pas paru complètes ou qui en ont plus de
deux; ce que ne présentent jamais les vraies Di-
pbyes, qui servent de type au genre.
Nous convenons qu’avec les dessins les mieux
faits il est quelquefois difficile de se faire une idée
de ces animaux, qu’il faut réellement voir en
nature. Heureusement que leur substance èst assez
coriace et assez résistante pour pouvoir être conservée
dans la liqueur. Leurs appendices tentaculaires
seuls s’altèrent et ne sont plus reconnaissables.
Dans quelcpies espèces, un gros suçoir peut
bien être pris, jusqu’à un certain point, pour un
orifice buccal; mais il en est d’autres, et cela dans
les plus grandes, où il ne nous a pas été possible
de reconnaître d’organe central de digestion ; à
moins que certaines parties creuses qui servent
à la locomotion n’en 'tiennent lieu. Là où il existe
un long tube, garni de suçoirs, d’ovaires et de
tentacules, on peut supposer que la nutrition
s’opère en partie par quelques-uns de ces organes.
Nous n’avons rien pu saisir de relatif à la génération
, et ce n’est que par induction que nous
supposons que de petits corps ronds ou allongés
sont des ovaires.
A . E s p è c e s d o n t l a p a r t i e a n t é r i e u r e a d e u x
CA V ITÉ S D ISTINCTES.
I . DIPH YE BO R Y .
Diphycs Bory, nob.
PLANCH E 4 > f i g u r e s 1-6 .
Diphjes,partihus æqualibus, mitratis, hjalinis ;
aperturis dentatis ; hausteiiis, inter se campanulis
basi tectis.
M. Bory Saint-Vincent est le premier qui, dans
son voyage de l’Ile-de-France, a fait connaître ce
Zoophyte, sons le nom de Biphore biparti, auquel
M. Cuvier substitua celui plus exact de Diphye ;
car ce n’était pas un Biphore proprement dit.
Bientôt après M. Tilésiusen donna aussi une figure
dans l’ouvrage de M. de Rrusensteru. Mais toutes
deux, quoique donnant une idée de l’anîmal, ne le
caractérisent pas assez bien, surtout dans les détails
de ses deux parties, qu’il ne faut point représenter
comme pouvant s’isoler à volonté. Le
dessin que nous en avons donné dans l’atlas zoo- r -
f l \\ ,1