122 ZOOLOGIE.
H O LO TH U R IE S F IS TU LA IR E S .
G e n r e FISTULAIRE. — Fistularia. Laiiik.
Corps cylindricpie, très-allongé, mou, vermiforme,
lisse ou garni de papilles adhérentes ; sans
suçoirs. Tentacules pinnés à leur extrémité ou
dans toute leur étendue. Anus terminal. Point de
cloaque.
ili
Nous croyons que plusieurs espèces d’Holothu-
ries que nous allons décrire présentent des dii-
férences organiques assez notables pour qu’oii
puisse les admettre sous le nom de Fistulaires ,
indiqué par M. Lamarck. Elles sont en effet
remarquables par leur extrême longueur , par leur
mollesse, l’absence de suçoirs bien marqués, remplacés
par des papilles courtes, crochues et très-
adhérentes aux corps qui les touchent. Ce manque
de suçoirs existe du moins pour les espèces que
nous avons observées; mais il eu est une dans
l ’Encyclopédie méthodique , qui paraîtrait faire
exception. Malheureusement nous n’avons point
assez bien examiné l’organisation intérieure de
ZOOPHYTES. 123
ces animaux, pour faire connaître la différence
que leurs viscères présentent d’avec ceux des Holothuries
proprement dites. Seulement nous trouvons
dans nos notes pour l’une d’elles, que l’anus,
au lieu de donner dans un cloaque, est terminal,
et que chacun des muscles longitudinaux du corps
se divise en deux faisceaux. Il n’y a pas non plus,
de tubes aquifères; ce qui simplifie beaucoup ces
Zoophytes.
Il en est d’une fragilité extrême, et qui se rompent
d’eux-mêmes lorsqu’on veut les prendre. Les
petites pointes rares et recourbées dont quelques-
uns ont le corps re co u v e r t, continuent leur action
adhérente, même après que l’animal a été mis,
dans l’esprit-de-vin.
Nous divisons les Fistulaires en deux sections,
selon que leurs tentacules sont pinnés dans toute
leur longueur, ou bien qu’il n’y a que leur extrémité
de divisée.
I î i,
ii ■
i
H'! ;;
: si