iientes, d’un bleu ardoisé, tandis que la partie
charnue qui remonte sur les reliefs forme des
lamelles tuberculeuses d’un brun foncé de chocolat.
C’est à la ligne de séparation de ces deux
couleurs tranchées, que sont placés , sur deux
rangées et dans le fond des vallons, des tentacules
assez courts, coniques , et légèrement rougeâtres.
Mais, nous le répétons, pour les deux espèces que
nous avons observées, nous ne les avons point
vus entourer la bouche en rayonnant, ainsi que
le représente M. Lesueur pour les Méandrines
dédale et labyrinthiforme. Malgré la couleur
foncée des bords des animaux, on suit cependant
assez facilement la ligne qui indique l’union de
chaque série.
Habite l’île Tonga. C’est la même que celle indiquée
par M. de Blainville dans le Dictionnaire
des sciences naturelles, tome LX , page 3a4, sous
le nom de Méandrine brune et bleue , que nous
n’avions seulement caractérisée que par la couleur
de l’animal, sans avoir pu la comparer avec le polypier
, qui s’est trouvé appartenir à la Meandrina
cerebriformis.
ZOOPHYTES. 227
2. MÉ AN DRINE .SINUEUSE.
Meandrina sinuosa.
Ellis et S o la tid e r , page 6o.
Lesueur, Mém. du Mus., t. V I , page 281, 4® v ariété?
P LA N C H E 1 8 , F IG U R E S / [ - S .
Meandrina , subhemisphoerica aut planiuscula,
crassa ; anfractibus latis , sinuosis ; lamellis inæqualibus,
spaciosis, spinosis.
P o ljpis margine fu sc is , intus vireseentibus ; ore
ovali, piicato, albido; tentacuiis brevissimis.
M. de Lamarck ne mentionne point cette espèce
qu’ont décrite Ellis et Solander, et qui existe au Muséum.
Nous croyons bien que c’est la même dont
parle M. Lesueur sous le nom de variété vineuse de
la Méandrine sinueuse. Enfin elle n’est pas différente
de celle qu’indique M. de Blainville dans l’ouvrage
précité, sous la dénomination de Méandrine
brune, que nous ne lui avions que provisoirement
donnée dans notre voyage, et seulement d’après la
Couleur de l’animal. Le polypier est très-épais, subaplati
, ayant des vallons profonds ondulés, dont
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