Mcanclriiies libres, parliiitement rondes, grosses
comme de petits boulets. Ceci s’explique de cette
manière : un seul point portait, jtendant que tout
le reste était recouvert de Polypes; un accident
aura fait un peu tourner la boule, et les animaux
auront gagné la partie qui en était dépourvue.
Ces conditions rendent ces exemples rares.
Les Astrées se rapprochent beaucoup plus des
Actinies que les Méandrines. Chaque étoile a son
Polype vivant d’une manière individuelle, bien
qn il touche à ceux qui l’entourent pour ne former
qu’une seule membrane enveloppant les demi-
splières que forment ordinairement ces animaux.
Il en est qui sont pédiculés, et d’autres qui
ont des tentacules assez longs.
Nous ne répéterons point ce que nous avons dit
ailleurs pour cet ordre, dont les polypiers traduisent,
en général, assez parfaitement la forme
des animaux qui les ont sécrétés. Comme les espèces
en étaient encore assez mal déterminées, nous
tacherons, par nos dessins, défaire concorder les
caractères des polypiers avec ceux des animaux.
Ces derniers, ornés des couleurs les plus agréables
ies notes de cet hab ile o bservateu r, relativemeiil à ce q u ’il a donné pour
être des Méandrines ( Mémoires du Muséum, t. V I , p. 271 ) , dont les
polypes, beaucoup trop distincts, rcsscmitlent plutôt <à ceux des Astrées-
C ’est aussi ropiiiiou de M. le professeur de lila iiiville, qui a examiné les
animaux de Méandrines que nous avons déposés au Muséum. Cepeudaut on
peut roncevoir que quelque étoile isolée de Méandrinc présente ce rarac-
téve ; mais ce ne sera jamais l’cnsemblr.
et les plus douces, s’élèvent, en général, peu au-
de.ssus de leur support poretix. Ainsi que les Actinies
, ils se laissent considérablement gonfler
par l’eau lorsqu’ils souffrent ; c’était même un des
moyens que nous employions pour mieux étudier
leur organisation interne, qui diffère bien peu de
celle des Actinies. Nous avons transporté des
Astrées des latitudes chaudes dans des régions
froides pour elles; des Molu([ues à Vaii-Diemeri,
par exemple, en ayant soin de les changer tous
les jours d’eau : elles y ont assez bien vécu. Nous
en avons mutilé, pour voir si elles se reproduiraient
: une étoile coupée eu deux no s’était pas
lotalemeiit réparée après deux mois : il est vrai
qu’alors nous nous éloignions de la chaleur, qui
est une des conditions de leur vitalité.
Chaque animal, dans les Pavonies, occupe une
large surface, pour recouvrir les profondes lamelles
qui distinguent ce polypier. La b oucfie, qui
ne nous a pas paru entourée de tentacules, est
placée dans le fond des sillons.
Tous ces Polypes actiniformes tendent à donner
à leurs polypiers une disposition demi-sphérique
ou ronde, quand rien ne gène leur libre développement.
Dans le cas contraire, ils sont irréguliers,
ondulés ou aplatis.
Pour continuer ce qui est relatif à ces productions
pierreuses, nous parlerons des Madré-
jiores proprement dits, c’cst-à-dirc de ceux qui