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(Ui calico cxli'aordiuairenionl longues cl étroites, recourbées en dessous ;
pédicelles longs, peu forts, peu duveteux.
Fciïillrs des productions fruitières ])lus grandes, plus allongées Cjlie
colles (les pousses d ’été, se terminant brusquement on une pointe très-courte,
bordées de dents assez fines et bien aiguës, bien concaves ou souvent roulées
en dedans par leurs bords, dressées su r des pétioles bien courts, peu forts et
roides. , .
fa rn c t ir c saillant de l’arllirc ! 1111 grand nombre (le fcmllcs roulées en
dedans et ondulées dans leur contour.
Fruit gros, iiTéguüèromeiit conique, tronqué, atteignant son plus grand
diamètre bien au-dessous du milieu de sa b au teu r; au-dessus de ce point,
s’atténuant par une courbe soui ent sensiblement concave, en u n e pointe
assez
épaisse ; au-dessous du même point, s’arrondissant assez largement
p om ’
s ’aplatir ensnitc autour de la cavité de la queue.
P e a u épaisse e t cependant souple, grasse et odorante à la maturité, d ’abord
(l'on vert blancbâtrc, semé de petits points d ’im Imm clair, trè s-p eu nombreux
et très-peu apparents. On trouve aussi une tache d ’une rouille épaisse,
Ull peu rugueuse, s’étendant largement en étoile dans la cavité de la (piciic cl
sur une partie de la base du fruit. A la maturité, commencement et conmn«
.l’i .itc f , le vert fondamental passe au jaune clair brillant, trcs-légèromcnt
doré du côté du soleil.
« îii grand, fermé, à très-longues e t fines divisions, d ’un vert clair, un peu
cotonneuses, placé dans u n e cavité étroite et peu inofonde, sillonnée dans scs
parois et divisée dans ses bords, à la manière des Calvilles, en cinq côtes un
peu saillantes (pii se prolongent d ’une manière sensible sur la haiitcnr d
(Il
fruit. Le tuyau du calice, large, court et obtus, descend ju sq u ’à la prcm èn
c
enveloppe du coeur dont la coupe est largement ovale.
tjn c u c tanlôt courte, épaisse, cotonneuse, tanlôt plus longue, assez grêle,
ligneuse, insérée dans une cavité large et profonde, dont les bords s’arrondissent
laigement. ^
Chair blanche, demi-fine, ferme, im peu sèche, d ’une eau agreablemeiil
sucrée, acidulée, relevée d ’un parfum particulier assez difficile à définir,
constituant un fru it seulement de seconde (pialitc c ru , mais très-propre aux
usages de la cuisine.
ROMMES TA RD IVE S. 39
POMME D l ü N Ë E ^
(AlANî-APFEL)
[N ” 1 8 J
Versuüh einer systematischen Beschreibung der Kernobstsorten. 1800
J® livraison, page 39.
Jkitrüge zum Handbuch. C h u ist, 1 8 0 2 . P a g e 1 1 3 .
Illusirirtes Handbuch der Obstkunde. O ue rd ieck . T om e 1, p a g e 2i |9.
P r o b a b lem e n t d ’o rig in e a llem a n d e e t a n c ie n n e 2.
Arbre d ’iine végétation modérée su r paradis, propre seuleiiienL aux petites
formes su r ce sujet. Greffé su r franc, il s’élève facilement en grandes pyramides
et forme eu haute lige une belle tète spliérique, promptement fertile.
Toutefois, pour obtenir un volume convenable de son fruit, faut-il que le
terrain soit riche de longue date ou entretenu par des labours e t par une proportion
suffisante d ’engrais.
V a rié ié à propager. Son arbre est sain et d ’une fertilité soutenue; sou fruil
plaît par son parfum, et sa chair, fine, tendre, douce, convient bien anx enfants
et aux personnes délicates.
D E SC R IPT ION
Kiimcanx fluets, Irès-légèrcmeiit coudés aux entre-noeuds, qui sont courts,
d un ro u g e -b ru n ; lenticelles blanches, nombreuses, petites et cependant
apparentes.
Boutons bois assez gros, très-épais, très-renflés sur le dos, Irès-obtus,
pas tout à fait exactement appliqués au rameau, soutenus su r des supports
larges, mais peu saillants ; écailles recouvertes d ’uu duvet gris noirâtre.
P o u s s e s d 'é te assez grêles, à direclion bien perpendicula ire, d ’un vert
terne, un peu iciiitc de rouge, bien recouvertes d ’un duvet court, serré, gris
blanchâtre. ®
rcuiiEcs des pousses d’été asscz petites, ovales, souvent partagées en
‘ Nom vulgaire de l’Inuîc oflicinalc.
sur le passage suivant tlu Traité des plantes u su e lle s du doe-
!nv...!i»i I ' fort co.nuuino en Allemagne, en Flandre, dans l'Alsace, la
Loname. Les Allemands sc servent de la racine conlitepour assaisonner leurs aliments, et ils
la préfèrent aux cpices de l'Inde. Plater l'appelle aromate germanique. 0
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