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trique. C e lu i que j ’ai examiné avait les
gencives et l’intérieur de la bouche d’un
beau rouge. Ses parens comme ceux des
Nègres-pies dont j ’ai lu l ’histoire / étaient
parfaitement noirs îv). Buffon a donc eu
to r t de croire que ces individus fussent le
produit d’un Nègre et d’un Nègre blanc.
Je consacrerai à ces derniers un article
à part.
I l ne faut pas confondre ces taches de
la peau , qui n’en changent aucunement
le tissu j avec celles qui altèrent sensiblement
l ’organe cutané,le rendent rabot eu x
iu r fu ra cé et comme écailleux. Cette es-
*»;) V . le dessin d’une jeune Negresse blanche,'
,.T. I V du Supplément ¿ ’Histoire naturelle do
Buffon.
Si je ne me t r om p e , c’ est le même dont
Gumilla a donné une longue description. Orinoco
illustrado. T . I , page 109.
L a Mothe donne l’observation d’un Nègre semblable
dans la Bibliothèque impartiale du mois d’A -
v r i l 1752 ; et Morgan , dans les Transactions de la
Société ph.il. de Philadelphie. T . I l , page 39a.
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pèce de maladie s’ observe particulièrement
aux Malabares x ) et chez les Tartares
Tschulymiques y).
Les Nègres ne sont pas les seuls dont
la peau offre des taches blanches , douces
au toucher et provenant d’une action particu
liè re des plus pet its vaisseaux du derme»
C e phénomène s’observe quelquefois chez
les blancs ; je l ’ai remarqué sur deux A l lemands
l ’un était un jeune homme e t
l ’autre un vieillard de plus de soixante ans.
Ils avaient la peau jaunâtre et ir ré g u liè re ment
marquée de t aches d’une grande blancheur.
Elles parurent spontanément chez
l ’ un dans la première enfance, chez l ’autre
dans l ’âge v i r i l , et s’accrurent d’ une
manière insensible.
’ oe) Cette maladie est voisine de la lèpre. Trair-
q u e b a r i s c h e Missions-Berichte contin. T . X X I »
page 7-41.
j ) S t r a h l e n b e r g N o r d -O s t l i c h Europa und Asien,*
page 166.
G-melin Reise durch Sibérien. T . II«
B e l l , Travels from St. Petersburg to diverse
|>arts of As ia . T . I , page 3i§«.