
Combien cette attitude , peu naturelle>
lu i est pénible. Il ne saurait alors avancer'
qu en s appuyant sur un bâton, et ses mains
de derrière restent à moitié fermées q).
N i le singe ni les autres animaux n e peuvent
donc jamais marcher debout ; l ’homme
est le seul des mammifères, qui dans cette
situation puisse conserver l ’équilibre en
se portant d’un pied sur l ’autre.
La station verticale lu i convient telles
ment que la nature la lui a exclusivement
accordée. ♦
“ Unica gens hominum celsum levât
altiùs cacumen,
“ Atque levis recto stat corpore. '!
,i§ i e *. . , / i 1
D.) Caj 'acteres des dents humaines.
Les dents chez l ’homme sont plus égaq
) Linné a dit mal-à-propos , que les singes-
marchent comme l'homme,qu’ ils se servent comme
lui des pieds et des inains,.
lement rapprochées que chez les autres
main maux.
Les incisives inférieures sont plus v e r ticales
; et je regarde ce caractère comme un
de ceux qui distinguent principalement
l ’espècé humaine.
Les laniaires ne saillent pas et eonser_
vent le même ordre que les dents qui les
avoisinent.. - ^
Le sommet des molaires présente des
tubercules singulièrement obtus. Celles
des Orang - Outang, des Gibbons et des
autres animaux de ce g en re , dont j’a i
examiné le crâne, en diffèrent évidemment.
Enfin la mâchoire de l ’ homme offre trois
caractères distinctifs : son p eu d e lon gu éu r ,
la petite saillie du menton , qui dépend
de la position verticale des dénis in c is ives
, surtout la forme particulière des
eondyles , leur direction et la manière
dont ils s’articulent avec les os des tempes.
Ces dispositions qui ne se retrouvent chez