
bn la voit aujourd’hui chez les Morî*«
ques ü ).
C e phénomène dépend surtout de ce qnn
les mères portent continuellement sur le
dos, leurs enfans pendant qu’elles a llaitent
’e t que là duree de l ’allaitement 's’étend à
plùsieurs années; on a même dit que les
femmes de plusieurs peuples s’ efibfçaiOnt
d aïonger leurs m amelles, donc elles l’egaïv
paient la longueur comme un beauté w Y.
s» avee leurs enfans pendus au cou , et donner paf-
» derrière lepaule ,da mamelle à leur nourrisson ,
» afin qu’i l pût téter dfrrWère: te dos sans qu’elles
» le prissent sur leurs bras. Ces gorges ir/ont
it sem,blé tres-,propres 4 faire des bourses pour
» serrer l’argent des pégocia.QS des d^ux ïndes ,,
« car elles avaient plus d’ une demi-y^ yge de long*
-<* et étaient aussi bien préparées qu^aucu n tanneur
« n’apprêta jamais le cuir pour un semblable
usage, jjgp gnyMtî " J. , : .
u ) Fort is ; V o y a g e èp Dalmatie , V* * ï i
page 8 | .
v ) Ï i t 4 habitans de l ’Afri^qe occidentale entra
Les mamelles volumineuses ont distingué
quelques nations ; Juvenals exprimé
ninsi en parlant des Egyptiens^;
» l n M e r o ë c ra sao majorem in fa n te
papillam » /
Cette ampleur n’était point en Eg ypte
exclusive aux fçmùies,les hommes la parta-
geaient oc ).
Les Portugaises ont la g o rg e très-amp
le y ) , les Espagnoles, au contraire , en,
ont fort p eu , pareequet dans le siècle
le cap Blanc et le Sénégal. FI. Cadamosto jn Ra -
niusii Cbireçtîone T . I , p. m. pag. ioq .
u L ’Amiral t l’Afr ique et le peuple Africain*
v P a r i s , 1.789, pag. 4 5 .— * A u Sénégal,les jeunes
» filles font leurs efforts pour, faire tomber leur
•» gorge, afin qu’ on les croye femme?, et qu’on
« les eu respecte davantage. «.
ac) Alpinus ,H is to . Natu*¿Egyti ,T . I , p* 14.
y ) Abildgaârd me l’assüra dernièrement en
revenant de Portugal.