
eore.Us se garantissent soigneusement die Pimpres4
sion du soleil , et se tiennent le plus souventren-«
fermés dans des maisons solidement construites,!
Ils sont couverts de vêtenaens chauds , etreposent
mollement la nuit sur des lits délicats. Tout le
monde connaît l’influence d’ une vie efféminée sur
la coloration de la peau. Nous la voyons blanchir
à proportion qu’on la défend plus exactement do
l'action de la lumière. Les femmes recherchées
nous en offrent continuellement des exemples.
L e climat et la manière de vivre paraissent donc
la cause de la couleur noire des habitans delaZone
T o r r id e , tandis que les costumes des peuples dix
nord contribuent au contraire à leur blancheur.
L a teinte des peuples colorés semblé tellement?
une variété héréditaire par accident, provenant dix
climat qu’ ils habitent, qu’ il suffit d’ une légère circonstance
, comme le voisinage d’ une montagne
d’un pas fait vers le nord , d’un sol plus élevé e t
moins aride pour 1 affaiblir ou même l ’effacer en-!
fièrement. Bouger (E ig . delà terre) a eu occasion;
d’observer que les sauvages qui habitent au pie ci
de la Cordelière, et du côté de l’ occident, son»
presqu^aussi blancs que nous , tandis qu’en s’éloignant
de cette montagne, en avançant vers la tête»
les Indiens reprennent leur couleur de cuivre. On
l i t dans^une Collection de Voyages par Chorchïl ,
que les habitans de la Négri tie sont plus noirs que
ceux de la côte d’Or, à l’ exception des peuples qui.
vivent sur la rive nord du fleuve Sénéga , qui ne
sont plus que,basanés. Dans l’ intérieur de l’Afr ique
où les terres sont élevées et montagneuses , où
des pluies abondantes et continuelles tempèrent la
chaleur et rafraîchissent l’air au p o int de fairgde
ce climat une ragion tempérée r les hommes , sur.,
vantles observations les plus récentes , sont presque
aussi blancs que les Européens. Combien ces
derniers n’offrent-ils pas eux-mêmes de différences
sous le rapport de la coloration ? L e s Bohémien»
paraissent presque noirs, tandis que leurs voisins
les SaxonSjOnt le plus beau tein. Les Bavarrois sont
demi-basanes. S’il suffisait de la couleur pour fo r -
merdes raçes , il y en au rait presqu’autant que d’individus.
Remarquons que les Européennes dont la
peaù est brune, o n t , comme les négresses le mamelon
du sein et l’ intérieur des parties sexuelles
d’une couleur violâtre ce qui semble annoncer
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