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Suédois et les habitans de quelques cantons
dé 1 Helvétie 1 nt plus avantageuse, et les
Lapons plus petite. Dans le Nouveau Móndeles
Abîponens sont au-dessus, et les E ski-
ïnaux an dessous de la taille moyenne. En.
g én é ra l il n ’existe aujourd’h u i, sous Ie
l'apport de. la s ta tu re , aucune variété nationale
dont on ne puisse aisément rendre
compte par des modes ordinaires de dégénération
ou par des phénomènes analogue»
observes chez les autres mammaux.
^ On connaît néanmoins deux variétés qui
ïueritent des articles séparés : on a c ru ,
jusqu’à cesdern iers temps, que l’une d’elles
différait prodigieusement par sa grandeur*
et l ’autre par sa petitesse, de la stature
ordinaire. Les géans sont les Patagons, habitans
de l ’Amérique méridionale . et les
nains lés Quimos , qu’on croit être des
montagnards de Madagascar.
72.
Les Patagons. ¿
A 1 extrémité du continent de l’Amé-
^Ü^ue australe, vers le Sud-Est, habit©
tin peuple que reconnut l ’équipage de Maj
gellane. Il lui donna le nom composé de
Patagón, parce qu’ il les croyait de la même
race* que leurs voisins les Chonis , et qu ils^
avaient les pieds enveloppés de peau de
Cuanac ce qui les faisait paraître velus
et semblables à ceu x des. P a ta s , man» ils...
ge nommaient vraiment î eheulete. f
Antoine Pigaffetta, l ’ un des compagnons
de Magellan , a le premier parlé de¿ Pâta-
gons et a rapporté qu’ils étaient une fois
plus grands r) que les Européens : pendant
deux siècles et demi après cette époque ^
le s relations des voyages vers celte plage
du Nouveau-Monde se contredirent te lle ment
au sujet de ce p e u p le , qu’elles ne
peuvent qu’ exciter une juste défiance;
elles offrent une preuve du peu de foi
qu’on doit ajouter au récit des voyageurs
s ). Je me bornerai aux faits dont
r 1 Viaggio atomo il mundo. Ramus, T . I » p a£^
353.
* ) Buffon Hist. na tu., T. I l l , et sup., T . V„