
Si l ’on considère les organes de la génération
, ou verra qu’ils sont soumis chez
l ’homme à des lois qui lu i sont particu-
lie r es.
La nature n ’a point limité chez lu i,
comme chez les an im au x , à une époque
de l ’année la faculté de se reproduire, k )
Les pollutions nocturnes sont aussi propres
à l ’homme ; je les mets , quand il est
Lien portant, au nombre des sécrétions
naturelles. C’est le moyen que la nature
emploie pour le débarrasser du stimulus
incommode que produit la trop grande
abondance du sperme.
Le flux menstruel est également exclus
i f aux femmes, maisleurappartient d’une
manière plus générale ; elles y sont tputés
assujéties; Pline a eu 1 raison de n ’attri- v. ■ ..
¿) Aime ra - t -on mieux s’en rapporter à A u g u s tin
JNTiphus , qui discute , dans son Livre sur l’ Amour,
les causes qui font : «ut aestate pudia©
sini; libidmosiores et amantiores : viriautém contrà
hyeme. » U grande beauté de Jeanne d’Ara gon
lui \alut la dédicace de cet ouvraliire.
bùeï* qu’ à elle seule cette propriété. Il est
cependant d’autres femelles, particulièrement
dans l ’ordre des quadrumanes, qui,
au rapport de plusieurs auteurs,éprouvent,
comme la femme, un écoulement périodique.
On a dit que chez la femelle du Ro-
lowai ( Simia D ia n a ) , cet écoulement se
faisait par le sommet de la queue. Depuis
environ v in g t ans que j ’ai observé des
femelles de différentes espèces de singes ,
j ’en ai vu quelques-unes sujettes à des hémorragies
utérines , mais qui ne suivaient
aucune période réglée. Leurs ga rdiens
les plus sincères regardaient cet
écoulement comme une affection morbifi-
que ; plusieurs même m’ont avoué fran ch
em en t, qu’ils ne le faisaient passer pour
un flux menstruel qu’afin d’exciter plus
d’admiration a). /
«) Selon les observations de M Des Fontaines,
la feme lie du Pitheque (Simia Pithecus)est su jette
à un léger écoulement périodique; ses parties naturelles
augmentent alors sensibleinentdevolume.
(Buff. Hist. Nat. parSonnini.) JSote du Trad,