
Le cristalin est proportionnellement plus
petit et moins convexe chez l ’homme
chez les autres mammaux , si l ’on en e x cepte
les cétacés; le trou occipital plus
g ran d et situé plus antérieurement d) ,
le cerveau plus v o lum in eu x , non pas
comme le croyait A r is to te , par rapport
à la masse du corps , mais selon l’observation
de l’ ingéineux Soemmering, comparativement
à la délicatesse des nerfs qui
en partent è) Si l ’on pa rtage, sous le rapport
p h y s io lo g iq u e , le système nerveux
en deux pariies, dont l ’u n e , qui mérite
particulièrement l e . nom de n erveuse,
comprend les nerfs, les portions du cerveau
et de la moëlle alongée les plus v o isines
de leur o r ig in e , et dont l’au tre , que
i?) Daub-'nton, Mem. de l’ Acad. des Sciences
de Paris , année 1774.'
e ) Diss. de Basi encephali, Goetting, 1778»
p. 17.
Id. über die koerperliche Verschiedenheit des
Negers vom Europäer, pag. 59.
It. J. Gottfr. Ebel observationes nevrolog. ex
anatooie comparata Francof. ad V i a d r . , 1788.
( 79 )»
nommerai sensoriale, soit l ’intermède
entre les fonctions-des nerfs et celles de
fam é , on verra que la nature a pourvu,
l ’homme de cette dernière , plus amplement
qu’aucun autre animal.
Soemmering a fait une observation
non moins remarquable sur les concrétions
pierreuses de la glande p in é a le , c’est que,
passé l’âge de 14 ans , on les trouve si
constamment chez l’homme, qu’elles peuvent
fournir un caractère particulier J ') .
I l a cependant rencontré de semblables
concrétions dans la glande pinéale d’un
Daim, Si elles manquent quelquefois chez:
l ’homme ad u lte , on doit considérer ce
fa it comme une anomalie très-rare. J’en
dois un exemple à L. A. C a ld a n i, célèbre
professeur à Padoue,. qui m’é crivit en
1786 , que sur quatre cerveaux humains,
consacrés à cette recherche, un seul ne lu i
/ ) Soemmering de capillis vel propè vel intra
glandulampinealem sitis. Mogunt. 1785.
I l en donne le dessin dans sa Dissertation sur
l’ entre-croisement des nerfs opt iques , 1786.