
composent, et déterminent toutes du plus
ou moins le caractère n a tion a l, sont, de
proportion et de direction si différentes.
O n d o it, je cro is , préférer pour con-
dérer le crânes , le point de vue
q u i présente le plus grand nombre de parties
principales, et surtout, de celles qui
fournissent le caractère national. L’expérience
m’a démontré que pour y parvenir
i l fallait regarder par derrière, fixant les
y eu x sur le v e r te x , une suite de crânes
dont les os de la pommette soient' disposés
sur une même ligne horizontale, ensemble
avec les mâchoires inférieures; on aperçoit
alors les part ies qui contribuent le plus
au caractère national, soit, qu ’il consiste
dans la direction des mâchoires et des os
de la pommette; dans la largeur ou dans
l ’étroitesse de l ’ovale supérieure, dans la
forme applatie ou bombée de l ’os frontal.
J’ai cru pouvoir nommer règ le verticale
l ’aspect où l ’oeil embrasse tous ces caractères
à-la-fo is , la planche première en
fera facilement concevoir l’ usage. J'y ai
placé les dessins d e trois têtes ; disposées
( 2l O
d’après cette règle. La tê te du milieu ( f .
3. ) la plus symétrique et la plus belle appartenait
à une Géorgienne; les deux autres
très-différentes entre elles ne le sont
pas moins de la première; l ’une ( f . 3 .)
alon g é e en avant et présentant une espèce,
d e bec , e s t celle d’un nègre de G u in é e ,
l ’autre ( f . 1 ) applatie et étendue en larg
eu r v ien t d’un Ttmgous .
Dans la p rem iè re , le Gontour du fro n t
modérément développé, cache le limbe
des orbites, la mâchoire supérieure et les
os de la pommette étroits et d’une proportion
gracieuse.
Dans la seconde , les os maxillaires sont
comprimés et proémmens.
Dans la d e rn iè r e , l’espace inter-sur-
c i l l ie r , les os de la pommette et ceux du
n e z , sont presque sur un même plan , et
la face présente une énorme largeur.
§ 62.
Variétés nationales du crâne.
Nous réduisons à cinq variétés , comme
»Jious l ’avons fait pour la face ( § 5 6. ) les