Des que les autres forces vitales sont
.exciteçs par 1 application d’un stimulus
convenable, elles entrent en action et réagissent
promptement ; il en est de même
de l ’impulsion génératrice, elle répond
aux agens appropries ; telle est la chaleur
pour 1 oeuf pendant l’incubation, g
l a contractilité et l ’irritabilité se manifestent
par le mouvement, l ’impulsion
génératrice éclaté par l’accroissement de
la matière et en lui donnant une forme déterminée;
c est'par elle que chaque plante,
chaque animal propage son espèce, soit
que ce phénomènese fasse immédiat ernent,
ou s opere graduellement, par métamorphose,
au moyen de l ’action successive de
difíerens stimulus. . ¡ .
L’impulsion génératrice peut dévier de
sa direction ordinaire de trois manières
principales; delà, les .générations monstrueuses,
les générations métives, qui
viennent du mélange du liquide seminal
de deux.espèces différentes, et enfin la dé-
génération en variété proprement dite.
Les générations monstrueuses sont les
résultats du trouble, et pour ainsi dire
de l’ erreur de l’impulsion génératrice , ou
dépendent d’un accident étranger, comme
une chute, une pression; dans tons les
cas, les corps organiques prennent alors
une structure difforme, vicieuse, et
contre naturè. Cet objet ne doit pas nous
occuper.
Ce n’est pas aussi l ’instant de parler
des générations métives. Elles proviennent
du mélange d’espèces différentes,
et n’auraient probablement jamais lieu
chez les animaux , sans les efforts de
l ’homme ; en effet, la sagesse de la nature
s’y oppose pour prévenir la confusion
des formes spécifiques. Cependant les
métis ne sont pas toujours stériles, au
point d’être incapables de propager leurs
formes nouvelles ; leur histoire peut
répandre beaucoup de clarté sur le sujet
qui nous occupe, à raison de l’analogie de
ces métis avec les produits dessimp les variétés.
Ils fournissent encore un argument
victorieux contre le système de 1 erabor*