
pas toujours rencontré la même rac@
d\hommes.
On reconnaît aussi facilement l’origine
des fab le s , débitées sur la taille des Patagons.
I l existait une vie ille tradition que la
te rre avait nourri autrefois des géaos; les
Voyageurs sont avides de prodiges : il n’est
pas étonnant qn’ils crussent trouver ceux
q u ’ils connaissaient déjà , en voyant dans
le Non veau-Monde un peuple vigoureux et
d ’ une haute stature, des tombeaux u)
très-grands et des ossemens w') d’une longu
eu r prodigieuse.
u ) Brown ’stra v els , page 5o.
a M. "Wood qui a fait une carte exacte du d é -
» t :oit de Ma g e llan, m’a dit qu’ il avait trouvé
» (d^os la partie méridionale de l ’Amérique , divers
s> tombeaux de près de quatre verges de long. Eu
» les ouvrant , il vit qu’ils contenaient un homme
*> et une femme dont les pieds se répondaient.
w ) Ils placent près du sépulcre de leurs pères
les osjernens de leurs coursiers. V. Falkner *
Beschreibung von Patagonien, p. m. 149.
Le Conseil d’Espagne pouvait espereï
écarter les Européens du Magellan par d©
semblables exagérations x ) ; et ceux-ci*
soit vanité ou terreur , ne firent que des
relations mensongères; c’est ainsi que dans
le siècle dernier , l’auteur du V o y a g e de
Ro g g t win assure que Içs insulaires de l i l e
de Pâque, située daiis la mer pacifique,
C ’est une coutume très-ancienne et particuli> r e
à plusieurs nations , d’ enterier les chevaux avec,
les guerriers. Cette habitude a souvent fait prendre
des os de cheval pour des os de géant.
C’ est ainsi qu’on a découvert en Sibérie des os-
sernens de chevaux dans des sépulcres 1res — an-i
Ciens. Graelin Reisen, T . I I I , page 3 i 3.
On a même trouvé , vers le milieu du siede^
dans les sarcophages des chevaliers chrétiens *
placés dans des caveaux funéraires , outre leurs
squelettes et leurs armes , les ossemens de leur®
coursiers. V. Do rv i l le , Sicula, page 148*
a ) Jo. Win te r , hakluyl’s collect* T. I I I *
Voyage de Narbourough au détroit de Magellan,;
p, m. 90.