3 e n e r f , de veines lymphatiques et de
vaisseaux sanguins , qui s’y terminent en
formant les réseaux les plus déliés et les
puis délicats*
^ Les rterfs apportent le sentiment au
d e rm e , le constituent-l’organe dû tact et
pour ainsi dire la sentinelle du corps.
. Les vaisseaux lymphatiques en font un
instrument de résorbtion et d’inhalation.
Les Vàisseâux sanguins donnent aux té-
gumens communs des fonctions analogues
à. celles du poumon et du tube in te s tin a l;
ilsdeviennent aussi ünlaboratoire chimique
et le grand dépurateur de la machine h u .
imame. Je ferai bientôt voir leur prodigieuse
influence sur la coloration de la peau.
Le dermé est recouvert d*un lég e r muc
ila g e , nommé réseau de M a lp ig h i, du
iiom de celui qui l ’a décrit le premier. Il
forme le moyen d ’union entre le cuir et
Vepiderme. Ce dernier est demi-transpat
e n t , s’étend sur toute la superficie du
corps , et se trouve à la naissance exposé
le premier au contact de l ’air atmosphérique.
Loin d’avoir comme le cuir des nerfs e t
des vaisseaux , ce mucilage j ainsi que
l ’épiderme en est entièrement privé. Une
structure infiniment simple n ’est pas leu r
seul rapport ; leurs parties in té g ran te s paraissent
les mêmes, et il est tres-vraisem-
blable que le réseau dè Malpighi produit
la cuticule qui le recouvre ).
*) Un épipastique appliqué sur l’ epiderme des
nègres, le sépare souvent en deux feuillets, dont
le plus superficiel est noir comme l’est chez eux
le corps rét iculaire, e t le plus profond incolore.
Cette disposition rend probable que le feuillet
extérieur vient seul du corps reticulaire? peut-
êtreque l’autre est dû à chaque série de vaisseaux
q u i , partant du derme, soulèvent le corps réti—
cukire et finissent par une expansion membraneuse
ïn in c e , formée de différentes lames ou petites
membranes écailleuses, dont deux anatomistes-
célèbres,Cowper et R u y s c h , ont observe que l é —
pîderme était composé.Cette membrane qu on a dit
n’ être que la matière inorganique de la . ecrétiont