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complètement des élémens de | | bilê, M. Cassan *•
Observé qu’un des effets, le,plus; commun» du
climat des î les , est d’altérer le teint des Européens
qui i, habitent, et que beaucoup d’ entr’ eux prennent
bientôt après leur arrivée un teint plombé et o l iv â -
> qu ils jouissent d’ une bonne santé et
n’aient aucun engorgement des viscères. I l paraît
donc que le principe de la coloration est le même
chez tous les hommes , et que ia peau des Indiens
et des autres peuples basanés ne diffèrent entr’elles
et meme de la nôtre , qu’en degré , selon qu’elles
offrent plus ou moins de ce jaune provenant de
la transmission imparfaite du blanc. Nous allons
examiner l ’organisation de la peau des nègres
comme offrant le dernier terme de la coloration
en noir. Les propositions suivantes sont extraites
d’un mémoire de Jhon M i t c h e l , inséré dans 1*
43e vol. des Transactions philosophiques.
p r e m i è r e p r o p o s i t i o n .
La peau des nègres est plus épaisse et dlune texture plus
W e que celle des blancs. Elle ne transmet aucune
couleur. ’ '
Nous allons donner des preuves de ces deux
assertions.
l l Sbïfïsis
( " )
i 9 . La peau chez lesnègresoppose plus de résistance
k l’ instrument qui la divise que chez Ids
blanc.
a°. Leur épiderme se sépara plus difficilement de
la peau , et paraît alors plus compact et moins fia
que celui des blancs.
3°, Les nègres ne reçoivent jamais de coups de
soleil, quelle que soit la chaleur aiaquelle i ls s exposent.
4^. Dans l’h iv e r , leur peau qui nVst plus couverte
par l’humeur grasse qui la lubréfie ordinairement
, devient dure, âpre, et grossière.
5°. Aucun nègre adulte D’a de boutons, si ce
n’ est ceux dont la peau est la plus fine.
6°. Leur peau ne rougit jamais , même dans les
fièvres lès plus ardentes , dans la rou g eo le , la
variole , etc.
7 q. Elle ne change pas de couleur dans l’anasar—
que èt le victère , quoique dans cette dernière maladie
leurs yeux prennent une teinte jaune.