
¿6- remarque dans la forme et les propor^
tiens relatives des différentes parties du
corps humain ; je vais traiter brièvement
des variétés de stature. Aucune recherche
anthropologique n’a donné lieu à tant
de fables , à des relations aussi exagérées.
Aujourd h q iq u elles sont en grande partie
réfutées et réduites à leur juste valeur, il
devient inutile de s’appesantir sur cet
objet.
Les anciens Pygmées d’Afrique ne sont
plus que le symbole des graduatio n du n i.
iomètre *)*...
Les os énormes déterrés en différens endroits,
et qui devaient avoir appartenu à
* ) Les Grues é taient , selon les anciens , enne,
feues déclarées de ce peuple et en faisaient un grand
massacre :
1 Êute per clanpe Geranbn nutanor hi pro ,
StHt epe*. Oun cht>mona phugon cai atesphaton
' omhron,
Clange taige pefontai ep* pceanoio roact ,
Andrad Vygmaioisi p ho non , caikara p hcr ou sai.
Ho me r e , Hliade, L. I I I . . ( Note du Trad. )
tane race de géans, sont au jourd’ h u i rendus
à des animaux sauvages p ),
Tout ce qui nous reste des anciens pour
nous éclairer sur leur stature, lus momies*
les armures, les ossemens et particulièrement
les dents , trouvés dams les sépulcres
et les urnes des temps les plus re c e lés
q , tous s’accordent à prouver que la
filature de l'homme a toujours été la même.
Sans aautè il existe des variétés nationale
s cto s tature ; en Europe les D an o is , le®
p ) I le s t étonnant que BuiFon ( .T . X . sup ) atr-
tribue à des géans ies os des animaux exhumés en
différens temps. J ’ai vu , à L u c e rne , ceux qu ont
y déterra en 1577* et je les ai reconnus au pre»
inier aspect pour des os d’é-téphanf. Eélix Pialer <
médecin célèbre et de plus bon anatomiste, crut
au contraire qu’ ils appartenaient à un géant de la
pieds de h au t , tant lès préjugés peuvent égarer
les meilleurs esprits !
ç-) Je dois à Bozenharcl, consul général de l’empereur
chez les Danois , le crâne et les os d'un
vieillard qui furent'trouvés dans un tombeau cim-
bre Je l’antiquité là plus reculée,. Ils répondent à
h» stature ordinaire*.