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Une excroissance monst rueuse, que rl’tinô
multitude d’autres -monstres de naissance.
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Variétés nationales, produites par des
affections, morbijiques.
J’ai fait observer ( 38 ) que les dispos
Sitions morhifîques des animaux influent
particulièrement sur leur coloration»
ét qu’en se propageant pendant unelon-
g u e suite de générations, elles deviennent
pour ainsi dire naturelles et donneqt
naissance , dans quelques çspèces d’ani-
maux , à de§ variétés cqnst antes J’ai rappor
té l ’ exemple trè,s-co,nnu de la variété
blanche du lapin et de la souris, dont la
couleur rose dés pupilles et la blancheuç
du poil sqnt dues à la* leu.ccç.tliiopie.
C e tte affection , observée quelquefois
chez les hommes, est plus sporadique ; on
fie la trouve nulle part aussi fréquemment
çt aussi constamment que çhe? les animaux»
( ')
que je viens de nom mer, oà elle formé
urne variété particulière et nombreuse«^
Je parlerai néanmoins de la leucoe-
thiopie humaine , mais en peu de mots ;
parcequ’qn peut affirmer qu’ elle constitue
à peipe une variété, et qu’il serait inutilp
,de répéter ce que j ’ai déjà dit ailleurs sut
ce tte maladie q).
Leucoethiopie humaine.
D eu x symptômes constans et pantin*-
gnomo niques dans la Leucçethiopie doivent
la faire ranger parmi les affections
eachexiques :
D ’abord la couleur de la peau ; elle est
d’ un, blanc v ic ie u x , tirant sur un* rouge
contre nature, et présente même quelquôl
taches d’un aspect lépreux r) ; les ch eveux
et les poils sont d’une blancheur particu*
q )Co mmentation. So. reg. S. G-ott ,, T- V i l *
page 29. Médicinjsche B ib l io t . , T . I I , page 537,
r ) JJaqkesvyortU’ a colleçU*« T . I l * p> m, 188*