
Hté dénaturée par l’hyperbole ou par titift
fausse interprétation^/).
fa rm i cette multitude de nations mous*
tîrueuses', je ne parlerai que des peuples à
queue, dont tant d’au teu r s , de siècles d ifférons
, ont attesté tour-à-tour l ’exis-
tence g).
S 7fi- v r :
t e s hommes à queue.
r - Pline , après lu i Ftolomée et Pausanias
firent mention d ép eu p le s de l ’ In d e , qui
avaient des queues. Ce fa it fu t confirnbé att
siècle dernier par le géographe de la jNn-
b i e , Marc Paul, V én itien , et quel-
/ ) C 'e s t ainsi que dans les Commentation.'
Spci. Reg. Scient. Gottingensis. T. 1 , pag;
3o.;-r* E e yn e a ramené à la vérité l’histoire fabuleuse
des Hermaphrodites de la Floride.
_g ) L e dernier prôneur des hommes à queue»
fu t Monboddo, dans deux ouvrages : of the O i igin
ad' pro gress o f language, T . I , et antient Me ta -
phtsics » T. I I I , pag. 2 5o.
ques autres. Dans des temps plus frappro®
chés urt graiid nombre d’auteurs ont att
r ib u é , les uns d’après les antres, des
buenes a difïerens insulaires dé l ’Archipel
indien h ) , et aux habit âns de quelques
provinces dé la Russie i y k j .
On s’a p e r ço it, dès qu’on y fait attention^
que ces assertions sont d’ un faible poids*
La plupart des auteurs né rapportent cô
fait que sur des ouïVdire.
Ceux qui se prétendent témoins oculaires
sont reconnus pour mériter une b ien
légère confiance l ).
A ) Harvty , de Generatione Animalium, pag. 10.
i ) R y t s ch k ow , Ozenburgische Topographie j
Î . II , pag. ^4.
A ) V . c . îns- terra del fuego. V . Tàb. geograph.'
âpud Alori. D’Ovaglie relasiûne del Regno di cile
Rom. 1646. fol.
• /•) f n parlant des habitans de ÏTicobar! Reskrif—
ning omen Resa genoia Asia , Afr ica , etc. af N .
Mathss. Kôping ( Skeps-Lieut.) p.m. i 3 i . Quoi-'
que cet ouvrage soit un tissu des fables les plus
absurdes, Linné le regarde comme digne de la plu%
grande confiance dans ses lettres à Monboddo*