
la nat, , m rR> Prouvent que
la nature a destlné l ’homme à se nourrir
de to u te , sortes d ’alimens, q„>elle eu a
■ enfin un animal omnivore.
§ 12.
rnzerej qualités qui ont paru propres
a habitude extérieure du corps 'humain,
comme la glabréité de la 'peau.
Je ne parlerai pas du lobe de l ’oreille
du renflement des lèvres, surtout remarquable
a la lèvre inférieure, ni de beau-
coup de choses d ’aussi peu d ’in té rê t, qu’on
a cependant on, propres à caractériser
A nomme.
Je vais m’occuper du poli et de la gH-
t r e i t e particulière à la peau humaine
caractère qu’on peut regarder jusqu’ici
comme un d e ceuxqui distinguent l ’homme
des animaux qui ont avec lui le plus de
ressemblance. Linné a cependant "assure
qu d se trouvait quelque part des singes
moins velus que l ’homme. J’avoue que
ai inutilement cherché cette région de
l ’univers. Il est c e r ta in , au contraire,,
que les singes connus sous le nom malais
d’Orang-Outang, tant d ’ dngola que de
l ’île de Bornéo , et le Gibbon , sont tous
beaucoup plus velus que l ’homme , fait attesté
par letémoignage unanime des voyageurs
lès plus véridiques^ et par ceux de
ces animaux qu’on a transportés en Europe.
Quoiqu’ils fussent malportans et pas en core
adultes, ils étaient néanmoins plus
couverts de poils qu’aucun homme.
On a observé, il est v r a i, surt out dans
quelques îles de la mer du S u d , des
hommes extrêmement velus. Mais ou en
désirerait une description plus détaillée.
Spangberg r ) , le premier qui en ait
p a r lé , trouva une semblable peuplade
dans la plus australe des îles Kuriles (1. 45.
d. 50. m. ) , lorsqu’il revenait du Japon au.
Kamschatka s)/i
r.'JMuIlei’ s Saininlung Russischer Geschichte ,
T.I I I. p. 174.